Valérie Messika, entrepeneuse en or

C’est en 2013 que Messika a ouvert les portes de sa première boutique parisienne.

Dix ans plus tard, la marque devenue une institution joaillière incontournable s’est taillée une place de choix et ouvre d’ailleurs une nouvelle adresse dans la très prisée Rue de la Paix.

La Fondation Valérie Messika, quand une maison joaillière soutien les femmes

En 2005, Valérie Messika lance sa marque de joaillerie éponyme. À la fois pour témoigner de son amour du diamant mais aussi pour rendre hommage aux savoir-faire de son père, le diamantaire André Messkika.

Son ambition ? Rendre le diamant aussi accessible qu’un accessoire de mode. 

Des dizaines de boutiques ouvertes dans le monde plus tard, et à la veille d’inaugurer une adresse dans la très symbolique rue de la Paix, à Paris, la créatrice nous fait part de ses projets et de son engagement renouvelé, via sa fondation, en faveur des femmes.

Rencontre.

Marie Claire : Pourquoi avez-vous choisi d’ouvrir cette boutique rue de la Paix ?

Valerie Messika : Ce n’était pas prévu mais on m’a proposé une opportunité que je n’ai pas voulu refuser.

Ce nouveau lieu de 160 m2 aura son identité propre, il sera surtout axé sur l’offre bridal pour les futurs mariés et la haute joaillerie.

Comment se présente-t-elle ?

J’ai volontairement confié la conception à un spécialiste de l’évènementiel, Alexandre de Betak, et pas à un architecte, car cela correspondait mieux à l’esprit du lieu.

Une partie de notre espace va être animée par de nombreuses collaborations, avec un pâtissier ou un créateur de robes de mariée, par exemple.

Comment se porte la marque aujourd’hui ?

Après les incertitudes du Covid, nous avons bénéficié du regain d’intérêt record pour le luxe et notre chiffre d’affaires a bondi de 40 % en 2022.

Le rythme d’ouverture de nos boutiques, environ vingt par an, va s’accélérer en 2023 avec notamment Cannes, Londres, Francfort, Casablanca, Sydney, Singapour et plusieurs en Chine.

Proposez-vous toujours des produits accessibles ?

Oui, car c’est dans l’ADN de notre maison. Dès le départ, j’ai voulu que les femmes puissent, comme elles s’achetaient un sac ou une paire de chaussures, s’offrir un bijou à elles-mêmes.

Même une rivière de diamants, comme celle de la dernière collection D-Vibes, dont le principe est d’alterner des pierres taille brillant et des pastilles d’or.

Quels sont les autres points forts de l’année à venir ?

Nous allons renouveler le défilé de haute joaillerie, déjà organisé à Paris en 2021 et 2022, qui est un succès.

Et surtout, nous allons continuer de faire vivre notre Fondation Valérie Messika créée en 2021.

Pour ce projet qui me tient à cœur, je me suis entourée de gens que j’aime et j’ai voulu cibler nos actions sur les femmes.

Cette année, nous nous sommes associés à Care pour lancer la collection Messika Care(s), qui reverse cent euros à chaque bijou vendu pour soutenir les femmes au Liban.

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