“J’en ai vu certains…” : Roselyne Bachelot sans filtre sur la présence d’alcool à l’Assemblée

Invitée sur BFMTV ce dimanche 26 février, Roselyne Bachelot n’a pas hésité à expliquer ce qu’elle avait pu voir à la buvette de l’Assemblée nationale puis dans l’Hémicycle quand elle était elle-même ministre ou député.

Sur le plateau de l’émission BFMTVSD présentée ce dimanche 26 février par Maxime Switek, les invités ont longuement débattu de ce qui pouvait rentrer dans la case des drogues. En ligne de mire, l’affaire Pierre Palmade et l’accident de voiture qu’il a provoqué le 10 février sous l’emprise de la cocaïne et qui a blessé très grièvement trois membres d’une même famille. Mais la drogue n’est pas l’apanage des célébrités comme l’a fait remarquer Jean-Claude Mailly, ancien secrétaire général de Force ouvrière, expliquant alors que bon nombre de « cadres à une époque, et peut-être encore aujourd’hui, pour être plus efficaces au boulot », se droguaient.

C’est à ce moment-là que Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Culture, est revenue sur la polémique actuelle impliquant des députés à l’Assemblée nationale qui auraient été vus buvant plus que de raison : « Il paraît même qu’à l’Assemblée nationale », a-t-elle glissé subrepticement. Et Maxime Switek de confirmer : « Il y a visiblement un problème avec l’alcool puisque la consommation d’alcool a été trop importante pendant les débats sur les réformes des retraites.«  Roselyne Bachelot a, elle, asséné : « J’en ai vu certains être cramponnés au micro. »

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Un débat engagé sur le plateau

Interrogé lui aussi sur la question, le journaliste Guillaume Tabard, qui se rend régulièrement dans l’Hémicycle, a assuré qu’il n’avait « jamais été au contact de parlementaires ou de ministres sous l’effet direct de l’alcool ». Ces propos ont enclenché un débat sur ce qu’était une drogue et ce qui ne l’était pas. L’alcool doit-il, au même titre que la cocaïne être considéré comme une drogue ? Certains ont répondu oui, d’autres ont plaidé pour le non, tout en reconnaissant que cela peut devenir une addiction.

Visiblement d’humeur taquine, l’ancienne ministre de la Culture qui n’a pas hésité à tacler certains de ses anciens collègues dans son dernier livre, 682 jours, sorti en janvier a alors lancé : « Je vais avouer que moi, il m’arrive de prendre un gin-tonic. » Maxime Switek lui a alors rétorqué : « Ne confessez pas ça comme si c’était une catastrophe, Roselyne Bachelot. » Si les invités sur le plateau se sont accordés pour dire que « l’essentiel, c’était la modération », Guillaume Tabard a, lui, conclu en indiquant : « En matière de drogue personnellement, jamais je ne dirais de consommer avec modération. » Mais là encore, tous ne semblaient pas complètement d’accord.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Capture d’écran BFM TV

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