Valérie Pécresse et Nicolas Sarkozy en froid : où en sont leurs relations ?

Tout au long de la dernière campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy n’a pas vraiment été l’allié de Valérie Pécresse. Huit mois après cette course à l’Élysée manqué pour les LR, les deux personnalités politiques ont-elles déposé les armes ?

Le mutisme de Nicolas Sarkozy a pesé sur toute la campagne de Valérie Pécresse. Espérant profondément obtenir le soutien de l’ancien chef de l’État et ex-leader de l’UMP, la candidate des Républicains s’est heurtée à un mur. Pour rappel, l’homme politique avait refusé de marcher à ses côtés avant le premier tour de l’élection présidentielle, avant de finalement soutenir le président sortant Emmanuel Macron. Huit mois plus tard, la présidente de la région Île-de-France ne semble pas avoir tout à fait digéré cette histoire. “J’aurais dû me clasher avec Sarkozy. Je m’en veux, mais je m’en veux”, aurait-elle regretté auprès de l’un de ses conseillers, comme l’a rapporté le JDD en décembre dernier.

Auprès de nos confrères, l’épouse de Jérôme Pécresse aurait assuré avoir totalement coupé les ponts avec Nicolas Sarkozy. Ainsi, depuis la débâcle des Républicains à l’élection, les deux figures politiques ne se seraient pas revus, et n’auraient même pas échangé par téléphone. Autre preuve de cette discorde tenace : Valérie Pécresse a refusé le chèque de 2 000 euros que lui avait adressé l’ancien président afin de rembourser l’emprunt personnellement contracté par la candidate LR pour le financement de sa campagne à l’élection présidentielle. Ambiance…

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L’appel du large

Si Valérie Pécresse a pris ses distances vis-à-vis de Nicolas Sarkozy après la présidentielle, elle aurait également songé à tourner le dos à la politique. “Je me suis posé plein de questions. Pendant plusieurs semaines, je me suis dit : quel est mon rôle dans tout ça ? J’ai eu la tentation de changer de vie, de trajectoire”, avait-elle confié au Parisien, le 31 janvier dernier. Pour tourner la page, la présidente de la région Île-de-France a décidé de se recentrer sur elle-même en “allant marcher”, en se remettant “au piano”, et en s’adonnant “au yoga”. Après ce passage à vide, l’ancienne députée des Yvelines s’est remise en selle, motivée par sa “passion pour la région”. “J’ai été reprise par le sentiment d’utilité. Il fallait revenir au four et au moulin”, a-t-elle assuré à nos confrères.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage

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Le moment où son année a basculé. Déjà fragilisée par le non-soutien de Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse organise un grand meeting au Zénith de Paris qui tourne au fiasco en pleine campagne présidentielle. Discours surjoué, silences gênés du public… Elle rate son rendez-vous et entame une descente aux enfers symbolisée par ses 4,7% au premier tour, le plus faible score de la droite.

« J’ai fait un meeting raté au Zénith. Je le regrette« , reconnaît-elle plus tard, avant de disparaître des radars quelques mois. Pour une pause bien méritée ? Pas tout à fait : dès la rentrée, la présidente de la région Ile-de-France attire à nouveau les moqueries en raison de la pagaille dans les transports de la RATP. Vivement 2023 !

L’autre grande perdante de l’année. A la traîne dans les sondages pour la présidentielle 2022, la candidate PS conclut une campagne cauchemardesque avec un score de 1,7% qui marque les esprits.

Plus que jamais moquée et régulièrement attaquée par Rachida Dati sur sa gestion des finances de Paris, la maire de la capitale refuse toutefois de baisser la garde. Et vise notamment les JO 2024 pour se refaire une popularité.

Lui non plus, 2022 ne l’a pas épargné. Enfin considéré par Emmanuel Macron, Manuel Valls est investi par la majorité présidentielle sur la circonscription des Français de l’étranger regroupant notamment l’Espagne. Un cadeau aussi inespéré qu’empoisonné : l’ex-cadre du PS voit le député LREM sortant refuser de lui laisser sa place et il échoue piteusement dès le premier tour. Retour raté de A à Z.

« Il m’appartient lucidement d’en tirer les conséquences. La vie est suffisamment belle pour tourner tranquillement les pages », annonce-t-il sur son compte Twitter, qu’il décide de fermer. Silence radio depuis.

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