Ce jeudi 16 février 2023, TMC diffuse le film culte Les visiteurs : La révolution. L’occasion de retrouver Christian Clavier dans le rôle de Jacquouille la Fripouille, mais aussi Jean Reno en Godefroy de Montmirail qui, depuis plus de 20 ans, souffre d’une maladie "sournoise".
Monstre sacré du cinéma français, Jean Reno ne compte plus les succès dans lesquels il a joué. Léon, Wasabi, Le Grand Bleu. L’acteur de 74 ans enchaîne les tournages depuis la fin des années 70. Des tournages durant lesquels il doit également, depuis plus de 20 ans maintenant, gérer une maladie « sournoise ».
C’est en 2017, lors d’une interview pour L’Express, que l’ami de Laeticia Hallyday évoquait son diabète. « Je suis atteint d’un diabète de type 2 qui se détecte souvent autour de la cinquantaine », confiait-il dans les colonnes de nos confrères avant de donner plus de détails. « Je l’ai reçu en héritage. J’avais, comme disent les médecins, des prédispositions, mais on pense toujours passer à travers tout. Vous connaissez la nature humaine : ‘Les gens meurent, mais pas moi’ ». « J’espérais échapper à la maladie. En ce sens, lorsqu’elle m’est tombée dessus, je ne m’y attendais pas », ajoutait-il.
À voir également :
Une maladie difficile à encaisser
Selon lui, « un choc psychologique » aurait tout déclenché. « En ce qui me concerne, ce fut mon second divorce. Vous croyez vivre normalement, puis une nuit vous vous levez plusieurs fois pour aller uriner, vous avez tout le temps soif, vous ressentez une grosse fatigue, une éventuelle baisse de l’acuité visuelle », déclarait l’acteur. Si, dans un premier temps, l’acolyte de Christian Clavier n’a pas pris sa maladie au sérieux, son corps a fini par le rappeler à l’ordre. Ce qui l’a poussé à prendre un traitement plus lourd. « Un an et demi après son déclenchement, je me suis mis, en plus, à me faire des injections d’insuline pour réguler ma glycémie. »
Bien qu’il ne se cache plus, Jean Reno a longuement hésité à parler de sa maladie. « Je ne vous dirai pas que je n’ai pas hésité. Une maladie de long terme comme celle-là peut être perçue comme une tare que l’on préfère taire par crainte d’être rejeté. Plus encore lorsque vous êtes un personnage public. Et puis non, j’ai décidé de faire l’inverse et d’en parler. Lorsque je suis devenu diabétique, en me confrontant aux autres, j’ai rapidement compris combien je suis une nouvelle fois privilégié« , expliquait-il avant de conclure : « Le diabète n’est pas une pathologie honteuse. Il faut amener les Français à prendre conscience de son poids – des millions de malades touchés, ce n’est pas rien – et de sa dangerosité – on peut en mourir. »
V.B
Source: Lire L’Article Complet