Dans la tête de Steven Spielberg, il y a un train électrique, une blessure d’enfant, mais aussi un manteau rouge. Le train électrique était le jouet préféré du réalisateur lorsqu’il était petit. Un jour, sa mère a la bonne idée de lui donner ce conseil : « On va tout filmer avec la caméra de ton père. » C’est donc en filmant son train qu’est née la vocation du réalisateur le plus célèbre du monde. Une scène que l’on retrouve d’ailleurs dans The Fabelmans, le dernier film de Spielberg, en salles mercredi 22 février.
Des enfants perdus dans ses films
Spielberg fut ce gamin passionné de cinéma, accroché à sa caméra qui, bientôt, deviendra sa meilleure amie. Dans la tête de Spielberg, il y a aussi le divorce de ses parents. Steven a 12 ans quand son père et sa mère se séparent. « Une tragédie », comme l’a confié Spielberg. Une blessure qu’il évoque, l’air de rien, dans Indiana Jones. Un aventurier, mais pas seulement. « Indiana Jones retrouve son père. Il y a une forme d’admiration et en même temps de rancœur parce que ce père l’a, d’une certaine manière, abandonné pour son travail », explique Nicolas Schaller, journaliste cinéma, qui précise aussi que ses films « sont peuplés d’enfants perdus ». Parmi ces enfants perdus, on retrouve le jeune Elliot dans E.T l’extraterrestre. Enfin, le manteau rouge de la petite fille de La Liste de Schindler est la seule touche de couleur dans ce film sur la Shoah. Le film le plus engagé de sa carrière.
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