Pierre Palmade : huit jours avant l’accident, son nom cité dans une sombre affaire…

Suite à l’accident de la route survenu en Seine-et-Marne, le vendredi 10 février, Pierre Palmade est visé par une double enquête pour « homicide et blessures involontaires » et « infraction à la législation sur les stupéfiants ». Quelques jours avant ce drame, le nom du comédien a été évoqué dans une affaire de drogue avec un escort boy, comme l’a révélé Le Figaro, ce mardi 14 février.

Des vieux démons qui ne cessent de le poursuivre. Après son accident de la route en Seine-et-Marne, vendredi 10 février, Pierre Palmade a été testé positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Les addictions de l’humoriste de 54 ans n’étaient pas méconnues du grand public. Lui-même, ainsi que plusieurs de ses plus proches amis, s’était confié par le passé sur sa dépendance. S’il a multiplié les cures de désintoxication pour remédier à cette addiction, Pierre Palmade a bien souvent eu du mal à s’en débarrasser définitivement. En effet, le nom du comédien est apparu dans un dossier de « Chemsex » (soit l’usage de stupéfiants dans le cadre d’une pratique sexuelle,ndlr) huit jours avant le drame, comme l’ont révélé nos confrères du Figaro, ce mardi 14 février.

Selon le quotidien, les faits remontent à 2021. Les policiers ont arrêté le trafiquant ainsi que plusieurs de ses clients. Parmi eux se trouvait « un jeune escort gay, a la carte bleue de Pierre Palmade sur lui », a révélé Le Figaro. Dès lors, les enquêteurs ont interrogé l’ex-mari de Véronique Sanson. Ce dernier a répondu aux questions et a assuré « avoir confié sa carte de crédit à son jeune escort pour qu’il leur achète des sextoys et de la drogue. » Déjà transparent sur ses addictions, l’humoriste a confié « être consommateur ». À la suite de cet interrogatoire, Pierre Palmade n’a pas été poursuivi. Quant à son escort boy, ce dernier a été jugé devant la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Paris, a précisé Le Figaro. Aujourd’hui, Pierre Palmade est visé par une double enquête pour « homicide et blessures involontaires » et « infraction à la législation sur les stupéfiants » après le terrible accident. Pour l’heure, l’humoriste n’a pas pu être interrogé par les enquêteurs car son état ne le permet pas d’après les médecins.

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Pierre Palmade déjà condamné pour usage et acquisition de stupéfiants

En 2019, le comédien avait publié Dites à mon père que je suis célèbre, son autobiographie dans laquelle il parlait librement de ses excès maudits : « À jeun, je voulais être hétéro à tout prix. Avec l’alcool et la drogue, j’ai eu la liberté d’être homo, je ne me jugeais plus, m’éclatais », écrivait-il. Pendant des années l’humoriste a cumulé les dépendances, jusqu’à torpiller sa propre carrière à cause de sa santé. « Je courais les boîtes gays sans me rendre compte que je devenais dépendant à la cocaïne. J’ai cru que c’était un médicament, alors que c’était un poison. Je veux en parler comme d’une maladie, pas d’une désinvolture. Quand on est dépendant à la cocaïne, on est piégé, comme avec l’alcool ou le sexe… J’étais dépendant aux trois ». L’année de la sortie de son livre, Pierre Palmade avait été condamné à 1500 euros pour usage et acquisition de stupéfiants.

Crédits photos : Agence / Bestimage

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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

Ce vendredi 10 février, Pierre Palmade a été victime d’un accident de la route, à proximité de Villiers-en-Bière (Seine-et-Marne), aux abords de la forêt de Fontainebleau. L’enquête et les analyses toxicologiques ont démontré que le comédien, qui a percuté un autre véhicule et qui a blessé plusieurs personnes, était positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution. Des démons contre lesquels il luttait depuis plusieurs années maintenant. En témoignent les nombreuses prises de parole de ses amies et personnalités, qui avaientpartagé leurs craintes quant aux addictions du comédien. C’est notamment le cas de Muriel Robin, qui avait mis en garde l’acteur de 54 ans. « Muriel Robin m’engueulait parce que j’annulais parfois les séances d’écriture, après une nuit trop arrosée », avait confié Pierre Palmade au Point, en 2019.
Dans C à vous la même année, l’humoriste s’était confié sur cette addiction tenace et sur ses effets dans sa vie, personnelle et professionnelle. “La dépendance à la cocaïne est très sournoise (…). C’est la drogue la plus sournoise que je connaisse”, avait-il assuré sur France 5. “Je ne savais pas à 20 ans que c’était une maladie, je pensais que c’était un divertissement. J’ai subodoré à 30 ans que c’était un poison, à 40 ans, j’étais sûr que j’étais cocaïnomane et que j’allais dans le mur”, avait-il aussi raconté dans On n’est pas couché en 2019.

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. “Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison.” Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythmes les soirées. “Nous, on s’est jeté dedans la tête la première”, a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal…”

Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. “La drogue était assez inévitable quand on était dans la rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi”, a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.

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