Pour l’édition spéciale consacrée au premier anniversaire du conflit Russo-Ukrainien diffusé sur TF1 ce dimanche 12 février 2023, Anne-Claire Coudray s’est rendu à Kiev où elle a pu échanger avec une habitante.
Ce dimanche 12 février 2023, TF1 proposait une page spéciale dans le 20H d’Anne-Claire Coudray. Une édition consacrée au premier anniversaire de l’offensive de l’armée Russe en Ukraine. Pour l’occasion, la journaliste s’est rendue à Kiev afin d’échanger avec les habitants. Dans un bistrot, cette dernière a eu l’opportunité de rencontrer, Anna Ganna Kinda, une jeune femme qui tente, tant bien que mal, de survivre à la situation actuelle qui touche son pays.
« Ça veut dire quoi vivre avec le stress permanent d’une alerte qui peut se déclencher à tout moment ? », demande d’abord Anne-Claire Coudray dans un extrait mis en ligne sur le compte Twitter officiel de la première chaîne. Ce à quoi son interlocutrice répond : « Ça signifie un peu que chaque fois, c’est toi qui peux être le suivant, il faut le prendre comme la règle du jeu, comme la réalité. » Une réalité à laquelle elle ne s’habituera jamais.
« On n’a pas le choix »
Au cœur de la guerre, Anne-Claire Coudray a voulu savoir si Anna serait « capable de tenir encore longtemps ? »« On n’a pas le choix », rétorque la jeune Ukrainienne totalement dépassée. « On n’a pas d’autre Ukraine, on n’a pas d’autre vie, on ne va pas vivre une deuxième fois, on n’aura pas une nouvelle famille donc on n’a pas le choix ». Bouleversée par ce conflit qui dure depuis un an, elle préfère garder espoir. « Je trouve ma force dans la communication avec les autres. Je lis toujours des nouvelles, j’essaye de trouver les dernières actualités. J’essaye de mentir à mon cerveau et de dire que je contrôle la situation même si ce n’est pas le cas ».
Et de conclure : « Quand je vois un militaire, même s’il est en pleine forme, je vais pleurer tout de suite parce qu’avec tout ce que je vais faire dans ma vie, je n’aurais jamais assez pour lui payer ce que lui fait aujourd’hui pour moi et ma famille. La majorité des Ukrainiens disent ‘Je vais pleurer après la victoire’. ils ne peuvent pas se permettre de tomber dans le deuil aujourd’hui. On vivra tout ça après la victoire ». Un témoignage bouleversant.
V.B
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