Invitée de Ça commence aujourd’hui ce mardi 31 janvier, Ariane Séguillon s’est confiée sur les crises de boulimie dont elle souffrait il y a encore quelques années. L’actrice de Demain nous appartient a livré un témoignage édifiant sur la quantité de nourriture qu’elle pouvait alors engloutir en quelques heures.
Raconter son calvaire pour aider et sensibiliser. C’était l’ambition d’Ariane Séguillon, invitée sur le plateau de Ça commence aujourd’hui sur France 2 ce mardi 31 janvier. À l’occasion d’une émission dédiée aux addictions chez les célébrités, l’actrice a témoigné du trouble du comportement alimentaire dont elle souffrait il y a encore quelques années : la boulimie. La vedette du feuilleton de TF1 Demain nous appartient a notamment révélé comment se déroulait ses crises les plus violentes. “Quand je commençais, si j’ai un frigidaire vide par exemple, je déteste le céleri, pour moi, le céleri est un calvaire, il reste du céleri dans le frigidaire, je vais le manger. Enfin à l’époque, j’allais le manger. Je mangeais n’importe quoi”, a-t-elle ainsi avoué.
Aujourd’hui guérie, Ariane Séguillon a profité de son passage face à Faustine Bollaert pour revenir sur l’élément déclencheur de cette addiction. “J’ai toujours été gourmande et puis il y a eu le gros déclic dans ma vie : la maladie de mon frère. Il a eu un cancer”, a-t-elle développé, se remémorant ce qui a suivi cette annonce terrible. “J’étais dans une boulangerie, j’ai acheté cinq croissants et cinq pains au chocolat que j’ai mangé en moins d’une minute”, a confié l’acolyte à l’écran d’Ingrid Chauvin.
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“Je dévorais jusqu’à douze baguettes à la fois”
Rongée par la peur de voir son frère disparaître, Ariane Séguillon a trouvé dans la nourriture une sorte de refuge, lui permettant de fuir ses angoisses et de s’apaiser. “Je dévorais jusqu’à douze baguettes à la fois, sept camemberts ou dix paquets de gâteaux… Être boulimique, c’est finir un pot de moutarde quand le frigo est vide”, pointe-t-elle aussi.
Son métier de comédienne, à fortiori dans une série à succès, n’a évidemment pas facilité les choses. “Dans les soirées – on est quand même dans un milieu où l’apparence est numéro une – j’inventais beaucoup d’histoires. Je disais que j’avais grossi pour un tournage. J’étais persuadée qu’on me croyait, mais j’ai su que beaucoup ne me croyaient pas”, rapporte-t-elle sur France 2.
Dans Ça commence aujourd’hui, l’actrice se souvient aussi de la remarque d’une petite fille à sa grand-mère lorsqu’elles se sont croisées. Pour rafraîchir la mémoire à son aïeule quant à son rôle dans le feuilleton de TF1, la fillette avait dit qu’elle jouait “la grosse”. Un qualificatif qui deviendra le titre de son livre-confession publié en mars 2022 aux éditions Flammarion.
Crédits photos : Capture d’écran / Ça commence aujourd’hui / France 2
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Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.
Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. « Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison. » Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.
Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.
Robert Downey Jr a été élevé par un père toxicomane, qui l’a autorisé à fumé dès l’âge de six ans. À cause de ça, l’acteur a pris de la drogue et bu de l’alcool de manière régulière jusqu’à ses 33 ans. Grâce à de nombreuses thérapies et des programmes de désintoxication, Downey Jr. a enfin pu s’affranchir de ses dépendances.
Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythmes les soirées. « Nous, on s’est jeté dedans la tête la première » a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue :« Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal… »
Dans les années 1980, Louis Bertignac est au sommet. Il cède à la tentation de la drogue. Sa consommation augmente à vue d’oeil. « La drogue était assez inévitable quand on était dans la rock à cette époque-là. Tous les gens qui gravitaient autour de nous nous proposaient des substances. On avait du mal à refuser, surtout moi » a-t-il confié dans l’émission En Aparté diffusée sur Canal+. Jusqu’au jour où il apprend qu’il a une hépatite C.
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