Ce que porte Sarah, des pieds à la tête, lui a coûté moins de cinq euros. C’est normal, la jeune femme est « personal shopper seconde main », c’est-à-dire qu’elle conseille et aide des particuliers à trouver ce qu’il leur faut dans des friperies. Sa démarche est simple : « aider les gens à faire une transition et à aller au-delà de leurs préjugés ».
« Enlever cette image un peu négative de la friperie »
« Le premier rendez-vous avec Sarah, c’était vraiment une découverte, pour m’enlever cette image un peu négative que j’avais de la friperie, du gros tas de vêtements, sans forcément de sélection », raconte Nolwenn, une cliente. Qui repart de sa session shopping avec deux magnifiques vestes qu’elle n’aurait probablement pas achetées de son propre chef.
« La magie de la fripe, c’est qu’on sait jamais sur quelle pièce on va tomber, sourit la « personal shopper ». Il y a énormément de choses qui démocratisent la seconde main. D’ailleurs, vous avez aujourd’hui de la seconde main jusque dans les Galeries Lafayette, à Paris, au Printemps… La meilleure solution pour lutter contre la « fast fashion », c’est de consommer un objet qui a déjà été utilisé ».
Cet article est réalisé par Brut et hébergé par 20 Minutes.
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