Jean Dujardin dans le Cantal pour "Sur les chemins noirs", une quête intérieure à travers la France oubliée

En 2014, l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson fait une chute de plus de dix mètres du toit d’un chalet à Chamonix. Victime d’un sévère traumatisme crânien et de multiples fractures, il passe huit jours dans le coma. Moins d’un an plus tard, il entreprend de traverser la France en suivant la « diagonale du vide », cette large partie du territoire où la densité de la population est plus faible qu’ailleurs. Une quête initiatique et réparatrice qu’il raconte dans Sur les chemins noirs (Editions Gallimard). Denis Imbert donne vie à ce récit avec Jean Dujardin dans le rôle principal. Parmi les lieux de tournage, le Cantal, dont les paysages et les habitants ont marqué l’acteur et le réalisateur. Le film sort en salle le 22 mars prochain. 

France 3 Auvergne L. Theodore / L. Verbiguie / D. Robert

De passage à Aurillac pour présenter Sur les chemins noirs, Jean Dujardin est revenu sur sa découverte de la région. Un vrai coup de cœur. « J’ai découvert une région. J’ai eu le sentiment que le Cantal offrait des espaces de balades où tout était possible, raconte l’acteur. Je m’imagine bien revenir ici l’année prochaine. Je risque de ma balader dans le Cantal et de m’y perdre »

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Denis Imbert déjà conquis par le Cantal

Quant au réalisateur, Denis Imbert, il avait déjà tourné son précédent long métrage Mystères, sorti en 2021, dans la région. Des paysages et des habitants qu’il a apprécié de retrouver. « La plupart de ceux qui ont tourné dans Mystères, je les ai rappelés pour qu’ils fassent de la figuration. C’est vrai que j’ai un lien assez fort avec cette région. Même là, je suis en train de préparer un nouveau film, je ne dis pas que je vais le tourner ici mais j’y pense »

Des paysages à couper le souffle et des rencontres enrichissantes pour un récit intime et une reconstruction de soi. Un exploit aussi que de parcourir ces 1300 kilomètres en suivant les petits chemins noirs des cartes IGN. Du Mercantour, à la Creuse, l’Indre-et-Loire pour finir sur les côtes du Cotentin, ce film est également l’occasion d’entendre les habitants de ces territoires parfois oubliés, l’hyper-ruralité face aux grandes métropoles. 

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