Même si vous êtes de celles qui ont un travail passion, s’intercalent, dans nos journées chargées, des tâches que l’on apprécie moins faire que d’autres. Parfois, on laisse ces obligations s’accumuler jusqu’à la dernière seconde, générant ainsi stress et anxiété.
Alors, pour ne plus avoir l’impression de subir ces aspects moins aimés de notre travail, il existe une technique simple et efficace à mettre en place : la fragmentation de votre journée.
Selon Cassie Holmes, professeure de psychologie comportementale à l’université de UCLA, il convient de segmenter ses heures de travail en deux types d’occupations distinctes, ce qu’elle appelle le « travail désagréable » et qui se décline en toutes ces choses que l’on n’aime pas faire (réunions qui paraissent inutiles, réponses aux mails, paperasse en tout genre) et le « travail heureux » qui regroupe généralement les tâches les plus créatives.
Le « travail désagréable » peut nous mener au burn out
« Sans découper ce temps, les semaines de travail ont tendance à être remplies de tâches, qui peuvent sembler urgentes, mais qui n’ont pas vraiment d’importance », explicite la spécialiste et auteure pour Stylist UK.
Une spirale qui favorise les états anxieux et qui peut même, selon Cassie Holmes, nous mener jusqu’au burn out. Plongé.es dans un tourbillon de tâches peu plaisantes, impossible alors de s’épanouir dans son travail, qui s’apparente à une corvée et peut miner nos perspectives d’avenir.
« Un travail dans lequel vous vous sentez bien est un travail qui vous permet de progresser sur vos objectifs à longs termes. C’est un travail qui vous aide à atteindre votre but », rappelle l’experte auprès du média britannique.
Comment trouver son travail heureux ?
Alors, pour sortir de cette léthargie nourrie par ces tâches redoutées, il convient de trouver, ce qui, dans votre occupation professionnelle, découle du « travail heureux ». Pour ce faire, Cassie Holme propose une astuce simple, l’exercice des « pourquoi ».
« Demandez-vous pourquoi vous faites le travail que vous faites, puis pourquoi c’est important pour vous, ou encore pourquoi vous vous souciez de ce dernier », cite-t-elle. De grandes questions qui devraient, d’après la professeure, nous aider à mettre le doigt sur notre objectif. Car Cassie Holmes est formelle : « quand les tâches professionnelles s’alignent sur un but, alors on a trouvé son ‘travail heureux' ».
Pour illustrer sa méthode, la spécialiste énonce un exemple au média britannique. « Disons que vous êtes journaliste. Vous pourriez décider que votre but est de vous connecter avec les gens à travers votre écriture, pour aider les gens à être plus heureux et à se sentir moins seuls. Lorsque vous écrivez un article qui fait cela, c’est certainement un travail heureux. Lorsque le travail n’a pas de raison claire ou nécessite beaucoup d’étirements pour atteindre cet objectif principal, c’est un travail de travail. Donc, dans cet exemple de journalisme, cela pourrait ressembler à vider votre boîte mails ».
Découper ses journées pour trouver un équilibre
Après avoir délimité votre « travail désagréable » de votre « travail heureux », il convient alors de découper vos journées afin de créer un équilibre entre les deux et d’y trouver bien-être et productivité.
« Il est crucial de protéger les heures pour le travail qui compte vraiment, celui qui vous permet de progresser vers vos objectifs. Car ce sentiment d’être occupé mais sans réel but peut conduire à l’épuisement professionnel. Ce changement d’état d’esprit personnel est utile, mais il est essentiel de communiquer cet horaire, mais peut-être sans dire explicitement que certaines tâches ne vous apportent pas de joie. Peut-être pourriez-vous ajouter un message d’absence du bureau indiquant que certaines tâches administratives ne sont examinées que l’après-midi ? À vous de décider à quoi cela ressemble exactement », précise Cassie Holmes.
Le plus important selon la spécialiste est de se créer un cadre, pour se tenir à son calendrier. « En fin de compte, le fait que vous soyez en mesure de faire le tri et de prioriser sans vous être noyé par les tâches que vous détestez ne profitera pas seulement à votre bonheur, mais également à votre productivité et pourrait même vous aider à vous projeter », termine l’auteure.
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