Dans ses Mémoires, le duc de Sussex se raconte sans filtre et évoque sans tabou ses accès de colère, sa consommation effrénée de substances illicites, son rapport aux femmes… Des confessions à mille lieues de l’image du père de famille rangé que l’on découvrait sur Netflix, début décembre.
Bagarre et violence verbale
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On savait les deux frères en froid, mais on était loin de se douter qu’ils en étaient venus aux mains. Dans Spare, Harry raconte cette scène effroyable, quelques mois après son mariage avec Meghan, où William et lui se sont battus. L’aîné reprochait à son cadet le comportement de diva de son épouse, avant que les choses ne dégénèrent. “William m’a attrapé par le col, déchirant mon collier, et m’a fait tomber par terre. J’ai atterri sur la gamelle du chien, qui s’est brisée sous mon dos, les morceaux m’entaillant”, écrit-il, décrivant le prince de Galles comme “son frère et son pire ennemi à la fois”. À longueur de pages, il revient sur leur rivalité fraternelle qui lui a pourri la vie. “Nous avons toujours été en compétition”, admet-il, tout en expliquant la colère qui en résultait. Une colère qui n’a jamais quitté le duc de Sussex, jusqu’à ce jour où il s’en est pris à son épouse. “Il m’est arrivé d’aller trop loin lors d’une dispute avec Meg. Je lui ai dit des horreurs d’une façon violente, au point qu’elle a ressenti le besoin de quitter la pièce et d’aller s’isoler, explique-t-il. Plus tard, elle m’a dit qu’elle n’accepterait plus jamais qu’on lui parle ainsi et qu’elle ne souhaitait pas élever des enfants dans ce climat.” C’est là que Harry a eu le déclic et qu’il a entamé une thérapie axée sur la gestion de la colère. Depuis, nul ne sait s’il a osé recommencer.
Dépucelage et goujaterie
S’il a avoué ne jamais avoir eu envie de regarder les scènes hot de Meghan dans Suits, Harry n’a pas été avare de commentaires sur sa propre vie sexuelle. Le fils de Charles a détaillé par le menu sa première fois. C’était à l’orée de ses 17 ans, dans le champ qui jouxtait un pub où il avait passé la soirée avec des amis. “C’était très rapide. À la fin, elle m’a donné une tape sur les fesses et m’a laissé partir. L’une de mes erreurs a été de le faire dehors, à la vue de tous. Si ça se trouve, quelqu’un nous regardait. Quand j’y repense, cette expérience était assez humiliante”, rapporte-t-il. Au point d’influencer son rapport aux femmes ? Possible ! Dix ans plus tard, lors d’un voyage au ski en Suisse avec des amis, Harry s’est mal comporté avec une jeune fille de 19 ans. “J’ai fait des blagues lourdes et inappropriées. Je l’ai mise mal à l’aise. Au point que mon staff a été obligé de lui faire signer un accord de confidentialité afin qu’elle ne balance pas tout à la presse. Je n’étais pas au fait de ce qu’était le féminisme”, confesse-t-il. Espérons qu’il s’est mis à jour depuis…
Addict à la défonce
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On pourrait croire qu’en ayant grandi sous les yeux attentifs de dizaines de bodyguards, Harry n’aurait jamais eu l’occasion de se droguer. Et pourtant, le prince n’y a pas été de main morte quand il était plus jeune. Marijuana, cocaïne, kétamine… il a tout essayé. “La première fois que l’on m’en a proposé, c’était lors d’un week-end de chasse, j’avais 17 ans. Ce n’était pas très amusant, ça ne m’a pas rendu particulièrement heureux, mais ça m’a fait me sentir différent, et c’était mon objectif principal”, révèle-t-il, ajoutant qu’il pensait pouvoir “bouleverser l’ordre établi” en consommant frénétiquement alcool et drogues. De l’histoire ancienne ? Pas vraiment. En mai 2019, alors que sa femme est sur le point d’accoucher, Harry se sent dépassé par l’émotion. “Meghan était tellement calme, mais moi, pas du tout. Il n’y avait qu’une manière d’améliorer mon état : la cartouche de gaz hilarant qui était positionné derrière le lit de Meghan.” Totalement défoncé, le prince assiste à la naissance de son fils sous substances. Arrivé aux États-Unis en 2020 avec son épouse et son fils, il ne se refuse jamais “un petit joint lorsque tout le monde dort”. Une habitude qu’il dit ne pas avoir abandonnée.
Il met en danger de mort toute la famille royale
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Les révélations du prince Harry dans Spare n’ont pas plu à tout le monde. En confiant avoir tué de sang-froid et sans regret “vingt-cinq combattants ennemis” lors de ses missions en Afghanistan, le duc de Sussex s’est attiré les foudres d’un haut responsable taliban. Anas Haqqani accuse le prince de “crimes de guerre” et laisse entendre que des représailles pourraient avoir lieu. Un casse-tête pour l’équipe de sécurité chargé de protéger les Sussex.
Mais ce n’est pas tout. En pointant du doigt le racisme de la famille royale, le fils de Charles la livre en pâture aux extrémistes tentés de se venger. D’ailleurs, le roi a été plusieurs fois pris à partie depuis la mort d’Elizabeth II. Il se murmure que Kate et William auraient demandé à leurs gardes du corps de se montrer plus vigilants durant les prochaines semaines…
Léa Hasvry
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