- Mardi, à 20 heures, la start-up perpignanaise Vrroom organise un concert en réalité virtuelle dans le métavers. Il suffira de se connecter à la plate-forme vrroom.studio et d’enfiler son casque pour assister à l’événement en direct.
- Les artistes seront représentés par des avatars. « Ce n’est pas de l’animation », indique Louis Cacciuttolo, le fondateur de Vrroom. « C’est bien l’artiste, dont les mouvements sont captés et retranscrits dans le monde virtuel, en temps réel. »
- Bientôt, l’entreprise poussera le réalisme un peu plus loin encore, en utilisant des hologrammes ou de la vidéogrammétrie, c’est-à-dire de la vidéo en 3D.
Dans le futur, on assistera peut-être à des concerts dans le métavers, sans bouger de son canapé. Sans faire la queue à la buvette, ni aux toilettes, et sans galérer à sortir du parking. C’est le souhait de Vrroom, une prometteuse start-up de Perpignan (Pyrénées-Orientales), qui a fait sensation au CES, à Las Vegas, la semaine dernière.
Ce mardi, à 20 heures, la jeune entreprise invite les mélomanes à un concert immersif de trente minutes, gratuit, à découvrir avec un casque de réalité virtuelle. A l’affiche, les rappeurs Web7 et Le Juiice et l’artiste pop Maxence. Bientôt, Vrroom espère proposer, sur sa plate-forme maison, des pièces de théâtre, des spectacles de danse ou des sets de DJ.
Avatars et hologrammes
Si cette entreprise catalane parie sur ce concept innovant, c’est parce qu’il « n’est pas toujours facile pour les gens d’accéder à des événements en direct, d’aller au théâtre, ou de participer à concerts lorsqu’ils habitent loin des lieux culturels, ou lorsqu’ils ont des problèmes de mobilité, de budget ou de santé », confie Louis Cacciuttolo, le fondateur de Vrroom. Grâce au métaverse, ce sera possible. Ce mardi soir, les curieux n’auront qu’à se rendre sur vrroom.studio, et enfiler leur casque, pour être propulsé dans la salle virtuelle où le concert aura lieu. Et ils pourront applaudir les avatars des artistes.
« C’est un avatar « cartoonisé », mais ce n’est pas de l’animation, confie le fondateur de Vrroom. C’est bien l’artiste, lui-même, dont les mouvements sont captés et retranscrits dans le monde virtuel, en temps réel. » Mais bientôt, Vrroom sera en mesure de pousser le réalisme de ces concerts un peu particuliers un peu plus loin encore, avec des artistes « sous forme d’hologrammes ». Ou « de vidéogrammétrie, c’est-à-dire de la vidéo en 3D, note Louis Cacciuttolo. Là, on a vraiment l’impression d’être face à l’artiste. »
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