Agnès Pannier-Runacher ministre attaquée : “On a voulu m’atteindre par mon compagnon”

Ce mardi 10 janvier, Agnès Pannier-Runacher sera sur le devant de la scène macroniste. La ministre de la Transition énergétique assistera au vote, ou non, de son texte de loi d’accélération de la production d’énergies renouvelables. Dans L’Opinion ce lundi, la politique se confie sur les “boules puantes” qu’on a pu lui envoyer pour la déstabiliser.

En politique, tous les coups sont permis. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique depuis mai 2022, le sait mieux que personne. Soupçons de conflits d’intérêts en raison des liens unissant sa famille paternelle à la compagnie de pétrole Perenco et, plus récemment, enquête de Mediapart sur des comportements déplacés qu’aurait eu son conjoint Nicolas Bays envers certains de ses ex-collaborateurs de l’Assemblée… la politique de 48 ans a dû affronter une vague de critiques importante depuis son arrivée au gouvernement, en mai 2022.

Alors que l’ancienne ministre déléguée chargée de l’Industrie doit voir son texte de loi vote sur l’accélération de la production d’énergies renouvelables voté, ou non, au Palais Bourbon ce mardi 10 janvier, L’Opinion a recueilli ses confidences, ce lundi. La mère de trois enfants y revient notamment sur les attaques subies ces derniers mois. “Il n’y a pas le quart du dixième du millième d’action juridique contre moi”, a-t-elle d’abord assuré, avant d’évoquer les accusations contre Nicolas Bays. “C’est fait de manière très violente, on a voulu m’atteindre par mon compagnon, on a jeté en pâture la réputation de ma famille”, s’est-elle insurgée “les larmes aux yeux”, comme le raconte le quotidien.

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Agnès Pannier-Runacher prend la défense de Nicolas Bays

Manifestement touchée par l’enquête publiée par Mediapart fin novembre, Agnès Pannier-Runacher a tenu à défendre son conjoint, qui était auparavant directeur de son cabinet ministériel. “C’est un ovni. Petit-fils de mineur, fils d’ouvrier, il n’est pas du sérail. Mais il a des intuitions politiques, il est de très bon conseil et pas seulement pour moi. Cela peut agacer”, a-t-elle avancé, insinuant que ces révélations n’avaient pas émergé par hasard.

L’ex-mari d’Aurore Bergé est en effet pointé du doigt par plusieurs de ses ex-stagiaires à l’Assemblée nationale pour des “gestes déplacés” et des messages “à connotation sexuelle” envoyés sans le consentement de leurs destinataires. Les faits auraient eu lieu au cours de l’année 2013, alors qu’il était député socialiste. Ce n’est pas tout : le site d’investigations révèle également que le conseiller de Patricia Mirallès, secrétaire d’État auprès du ministre des armées chargée des anciens combattants et de la mémoire, ferait “pression” sur les collaborateurs de sa conjointe et interviendrait dans de nombreuses affaires de son ministère.

Crédits photos : Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage

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