Si vous étiez à ce légendaire concert du Pavillon de Paris, à la porte de Pantin, en juin 1978, vous pouvez dire à vos proches, « Justement, j’y étais ; c’était formidable, mais on ne comprenait pas tout. » Bob Marley entre en scène, donc et lance des formules qui sont aujourd’hui familières à tous les amateurs de reggae, mais qui peuvent être un peu cryptiques à l’époque pour un Européen, même bon anglophone.
Marley commence par adresse à la foule les vœux de sa majesté l’Empereur d’Ethiopie, Hailé Sélassié, pourtant renversé et exécuté trois ans plus tôt, et il lance un grand « Jah Rastafari ! » suivi de formules rituelles hyperboliques. Ce n’est pas un délire d’artiste, c’est vraiment l’expression d’une religion, le rastafarisme.
Bob Marley en concert à Santa Barbara (Californie) en 1979 :
Dans cet épisode de notre chronique Ces chansons qui font (vraiment) les fêtes, voici ce que vous entendez :
Bob Marley, Positive Vibration, 1978
Bob Marley, Selassie is the Chapel, 1968
Culture, Jah Rastafari, 1979
Johnny Clarke, Move Out Babylon Rastaman, 1975
Burning Spear, Marcus Say Jah No Dead, 1978
Serge Gainsbourg, Negusa Nagast, 1981
Bob Marley, Rastaman Live Up, 1979
Bob Marley, Jah Live, 1975
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