Marine Tondelier est devenue, ce samedi 10 décembre, la nouvelle secrétaire nationale d’EELV. Adhérente depuis 2009 et élue municipal sous l’étiquette du parti depuis 2014, la trentenaire est certes inconnue du grand public mais elle a déjà essuyé certaines affres de la politique dont des tentatives d’intimidation.
Désignée avec 47% des suffrages dès le premier tour, Marine Tondelier a officiellement pris la tête du parti Europe-Ecologie-Les Verts ce samedi 10 décembre. Succédant à Julien Bayou en tant que secrétaire nationale, la trentenaire est ainsi chargée de relever le parti affaibli par les 4,6% de Yannick Jadot à la présidentielle, fracturé par les conflits internes et les invectives par média interposés entre ce dernier et Sandrine Rousseau mais surtout miné par les accusations de violences conjugales à l’encontre de son prédécesseur. Interrogé par Le Parisien, un autre de ses prédécesseurs, David Cormand, se montre rassurant face au défi qui l’attend : « Elle est solide », a-t-il déclaré dans les colonnes du journal francilien de ce samedi.
Voilà une petite dizaine d’années que Marine Tondelier fait ses armes et s’entraîne à l’affrontement politique sur les terres conquises par une autre Marine… Conseillère municipale à Hénin-Beaumont, sa ville de naissance, dans le Pas-de-Calais, depuis 2014, l’écologiste fait partie de l’opposition face à la mairie tenue par un proche de Marine Le Pen : Steeve Briois. « C’est un combat qui prend aux tripes », a-t-elle affirmé dans les colonnes de Libération ce samedi 10 décembre, avant d’admettre que c’est également « difficile ». « J’habite à 200 mètres de la mairie, ils s’en sont déjà pris à ma famille« , a-t-elle ainsi avoué.
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“Soit tu craques, soit tu t’endurcis”
« J’ai senti dès le premier conseil municipal qu’il fallait que je rende coup pour coup. C’est la seule façon de répondre à ces gens-là », a-t-elle poursuivi. Cette lutte au quotidien, Marine Tondelier l’a partagée dans un récit autobiographique, Nouvelles du front, publié en 2017, où elle raconte les intimidations, les humiliations et les lynchages au rythme des conseils municipaux. Autant d’expériences qui l’ont forgée politiquement, au point de devenir son mantra : « Soit tu craques, soit tu t’endurcis », a-t-elle résumé de son propre aveu à nos confrères de la capitale.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Courdji Sebastien/ABACA
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Anne Hidalgo n’a pas convaincu son fils Arthur Germain de voter pour elle au premier tour de l’élection de 2022. « Je n’ai pas voté pour ma mère, a expliqué le jeune homme de 20 ans ce mardi 26 avril sur RMC. J’ai voté pour Jean-Luc Mélenchon, pas par grosse conviction en réalité. Ce n’était pas parce que je trouvais que ce qu’il disait était génial. Mais son idée de faire une VIe République, ça pouvait être un moyen pour que les gens se posent des questions sur la globalité. »
Le 23 avril 2022, le fils de la maire de Paris a indiqué sur Twitter qu’il ne voterait pas au second tour, ne souhaitant pas s’engager dans la politique comme sa mère. « Je ne voterai pas au second tour des présidentielles 2022. Les politiques sont réformistes. Je suis pour une transformation radicale et en profondeur de la société. On ne résoudra pas les problèmes de fond en mettant un papier dans une urne tous les 5 ans. »
Marion Maréchal a trahi sa tante Marine Le Pen en février 2022, en rejoignant le parti de son rival Éric Zemmour le 6 mars dernier. Depuis cet « abandon », la représentante du Rassemblement National a eu peu de contact avec sa nièce. La jeune femme de 32 ans a expliqué au Figaro qu’elle n’a « trahi personne » en changeant de parti. Pour l’ancienne députée du Var, ce n’est pas « parce que j’appartiens à la famille de Jean-Marie Le Pen que j’aurai une espèce de devoir quasi-génétique à l’égard du RN ». Et d’ajouter : « Je n’ai pas le sentiment d’avoir trahi qui que ce soit, que ce soit les électeurs ou le reste ». De son côté Marine Le Pen a indiqué être touchée par cette trahison sur BFMTV : « Ça m’attriste personnellement, et ça me plonge dans un abîme de perplexité politiquement parce que je suis la seule à pouvoir gagner face à Emmanuel Macron. »
Si Marion Maréchal a conscience que son choix a peiné Marine Le Pen, elle l’a assumé devant les médias jusqu’à la fin de l’élection. « Oui, j’ai pris la décision de soutenir Éric Zemmour pour l’élection présidentielle. Je rejoins le candidat que je considère aujourd’hui être le mieux placé pour mener les idées que j’ai toujours défendues à la victoire », a déclaré la petite-fille de Jean-Marie Le Pen à Valeurs Actuelles le 7 mars dernier, quelques jours après qu’elle a été photographiée en train de câliner Éric Zemmour lors de son meeting de Toulon.
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