Son enfance difficile, son épouse, l’adultère, son rôle de père (et de grand-père), sa peur de la mort, sa querelle avec Ruquier… Secrets et folles anecdotes du journaliste taulier.
Philippe Bouvard, caché pendant la guerre
Pendant la Seconde guerre mondiale, il se cache avec sa mère dans pas moins d'une dizaine de domiciles, tandis que son beau-père est arrêté pour résistance. Ses grands-parents adoptifs sont déportés et assassinés à Auschwitz.
Philippe Bouvard : cette rencontre qui a tout changé
C'est durant sa plus tendre enfance que Philippe Bouvard commencer à envisager le métier d'écrivain. Alors qu'il est en vacances à Cannes, à huit ans, il aperçoit Jean Cocteau, conduit en limousine, et en déduit que l'écriture rapporte beaucoup d'argent. En 1944, à 14 ans, il lance son premier journal de lycée, Schola 44. "Mon premier journal, je l'ai édité à l'âge de 6 ans. C'était trois ou quatre demi-pages qu'un vieil oncle imprimeur avait fait tirer, et que j'avais distribuées à la famille (…) En fait je crois bien que si j'avais été naufragé sur une île déserte, j'y aurais créé un journal pour les singes", a-t-il raconté à FranceInfo.
https://www.instagram.com/p/CEdkwUNDEQg/
Une publication partagée par Melody (@telemelody)
https://www.instagram.com/p/CXIrXQCIp6D/
Une publication partagée par Melody (@telemelody)
Philippe Bouvard, renvoyé et pris la main dans l'sac
L'écrivain en herbe échoue pas moins de trois fois au baccalauréat, puis entre au Centre de Formation des Journalistes (CFJ) de Paris, avant d'en être renvoyé. Le jeune élève, qui se fait payer pour faire les devoirs des autres, reçoit une appréciation tout sauf élogieuse: "N'est pas doué pour le journalisme mais réussira dans les professions commerciales". Visiblement, l'auteur de cette note manquait cruellement d'intuition…
Philippe Bouvard : de ses jobs alimentaires à l'accomplissement de son rêve
Avant de devenir journaliste, Philippe Bouvard exerce un temps le métier de démarcheur d'encyclopédies puis de vendeur de lunettes de soleil chez Lissac. En 1953, il entre au service photographique du Figaro en tant que coursier, puis gravit les échelons jusqu'à recevoir sa carte de presse quelques mois plus tard.
Philippe Bouvard : ce qu'il a caché à sa femme
La même année (53), il épouse Colette Sauvage. Tous deux deviennent parents de deux filles, Dominique, née en 1954, et Nathalie, qui voit le jour dix ans plus tard. Au début de leur relation, le journaliste cache ses origines juives à Colette Sauvage et se fait même baptiser en secret pour pouvoir se marier à l'église avec l'élue de son cœur.
Philippe Bouvard : ce qu'il n'a pas "digéré"
En 2014, après avoir animé les Grosses Têtes pendant près de 40 ans, il se voit remplacé aux commandes de l'émission par Laurent Ruquier. Un changement qu'il vit comme une véritable trahison. Dans Midi Libre, en 2019, il a avoué n'avoir pas "digéré" son éviction. "Je dois être le seul dans l'histoire de la radio qui a été remplacé par celui qui essayait de le rattraper en vain depuis des années", a-t-il lâché en référence à Ruquier. Et d'ajouter sur son départ: "Ça a été très dur car je m'étais totalement investi dans les Grosses têtes depuis 37 ans".
Philippe Bouvard : tensions avec Ruquier
Pourtant, avant d'être remplacé par Laurent Ruquier, les deux animateurs avaient déjà collaboré ensemble. Philippe Bouvard intervenait dans l'émission du présentateur, On va s'gêner, sur Europe 1. Mais là encore, la situation avait été un brin tendue. "Cela ne s'est pas bien passé quand on a travaillé ensemble (…) Il pensait que ma carrière était terminée, il se réjouissait que je ne lui fasse plus concurrence (…) Il voulait un peu se venger. ll ne disait pas des méchancetés à l'antenne mais il coupait systématiquement tout ce que j'avais dit", avait-il raconté dans son livre Des Grumeaux dans La Passoire.
Philippe Bouvard : son rôle de père (et grand-père)
"J'essaye d'être un meilleur grand-père que je n'ai été un père. Je suis en train de devenir un patriarche grâce à mes arrières-petits-enfants. C'est très agréable. Deux filles, quatre petits-enfants et deux arrière-petits-enfants, ça fait une belle tablée", avait confié à Paris Match le journaliste, en 2019.
Philippe Bouvard, "vieux bourdon" et infidèle avec sa femme
Avec son épouse non plus, il n'a pas été le mari idéal, assez occupé à courir les jupons, dans sa jeunesse. "Ma plus grande qualité, c'est une certaine fidélité à travers les infidélités (…) Ma femme a eu beaucoup de courage. Nous venons de célébrer nos soixante-cinq ans de mariage. Je ne suis pas certain que ce soit vraiment une récompense pour elle", avait-il ajouté. Dans Gala, il avait également rendu hommage à son épouse: "À la patience qu'il lui a fallu pour me supporter, elle ajoute une mémoire sans faille et une grande capacité à préparer de petits plats. Elle est la reine de la ruche familiale dont je ne suis que le vieux bourdon".
Philippe Bouvard a peur de la fin
Concernant son âge, l'ancien animateur des Grosses Têtes est préoccupé. Il est même angoissé à l'idée de mourir un jour. "C'est embêtant, parce que je vais vers la fin de vie, et je n'ai pas l'impression d'avoir terminé mon existence (…) J'ai pris tellement de plaisir, au travail d'abord, mais aussi à tous les agréments que la vie peut offrir à quelqu'un qui est un peu connu et qui n'a pas trop de fin de mois difficile, que le fait de tout quitter brutalement, ou pas, me rend triste. Or, ce n'est pas dans ma nature de l'être", avait-il admis sur FranceInfo.
Source: Lire L’Article Complet