Cédric Jubillar est attendu ce vendredi 2 décembre devant le juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Toulouse pour l’examen du maintien de son mandat de dépôt. Placé en détention provisoire depuis dix-huit mois, il est toujours considéré comme le principal suspect dans la mort de son épouse, Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Le Parisien revient ce jeudi sur sa dernière audition face aux juges d’instruction.
Alors que la chambre de l’instruction du tribunal judiciaire de Toulouse a rejeté les six dernières demandes de remise en liberté déposées par ses avocats, c’est désormais au juge des libertés et de la détention (JLD) d’examiner, ce vendredi 2 décembre, le maintien du mandat de dépôt à l’encontre de Cédric Jubilar. Considéré comme le principal suspect dans la disparition de sa femme, Delphine, disparue en décembre 2020 et dont le corps n’a jamais été retrouvé, ce dernier est mis en examen pour homicide volontaire par conjoint et se trouve en détention provisoire depuis juin 2021. La justice a jusqu’alors considéré cette mesure comme nécessaire afin d’empêcher les pressions sur les témoins, d’éviter les troubles à l’ordre public vu l’écho médiatique de l’affaire mais aussi pour conserver les preuves et indices.
Parmi les éléments sur lesquels se penchent toujours les enquêteurs et magistrats, Le Parisien note, dans un article publié ce jeudi 1er décembre, la présence de la paire de lunettes que portait l’infirmière le soir de sa disparition. Selon l’accusation, celle-ci constituerait l’unique trace matérielle d’une lutte entre les époux, la monture retrouvée par les gendarmes présentant des traces de déformation ainsi qu’une branche manquante. Une photographie prise à l’intérieur du domicile du couple, le lendemain de la disparition de Delphine, le 16 décembre 2020, montre notamment un verre éjecté de la monture posé sur la table de la cuisine. Qu’est-il arrivé aux lunettes que Delphine Jubillar, légèrement myope, avait l’habitude de porter quand elle regardait la télévision, comme ce fut le cas le soir du 15 décembre 2020 ? « Je ne sais pas, je ne peux pas l’expliquer, j’en ai aucune idée« , a répondu Cédric Jubillar lors de son dernier interrogatoire, le 23 septembre dernier, dans des propos cités par le quotidien francilien.
La piste d’une chute écartée
« Elle les a peut-être fait tomber, moi je ne sais pas (…) Elle a peut-être marché dessus, je n’en sais rien », a ajouté le prévenu au cours de ce même interrogatoire face aux deux juges d’instruction chargées de l’affaire. L’hypothèse a été exclue par une expertise réalisée à la demande des magistrates : il est impossible qu’une simple chute soit la cause d’un tel dommage sur cette paire de lunettes. L’expertise affirme, au contraire, que la monture a cédé après avoir subi une énergie cinétique équivalente à une masse de 5 kilogrammes projetée à 21 km/h. Un mystère de plus dans cette affaire…
Pour rappel, Cédric Jubillar demeure présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’à l’annonce du verdict final de l’affaire.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran / Facebook
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