« Aujourd’hui, j’ai la chance d’être papa et je dois tout faire pour que cet enfant soit heureux. » Julien Doré était l’invité du troisième épisode de l’émission Les rencontres du Papotin, diffusé samedi 19 novembre 2022, sur France 2.
Ému par les questions des apprentis journalistes porteurs de troubles du spectre autistique, l’artiste s’est confié sur sa paternité et le harcèlement qu’il a subi lorsqu’il était enfant.
Être père ne fut pas une évidence pour Julien Doré
Devenu père d’un petit garçon en fin d’année 2021 – la date de naissance exacte et le prénom de l’enfant n’ont pas été dévoilés -, l’interprète de Paris-Seychelles reste souvent discret sur sa vie privée.
Avoir un enfant dans ce monde-là, c’est-à-dire décider qu’une vie allait essayer de trouver sa place sur cette planète, sans l’avoir choisi, j’avais beaucoup de mal à l’imaginer.
Mais exceptionnellement, au Papotin,qui recevait avant lui Camille Cottin et Gilles Lellouche, le chanteur a avoué qu’être père n’a jamais été une évidence : « Avoir un enfant dans ce monde-là, c’est-à-dire décider qu’une vie allait essayer de trouver sa place sur cette planète, sans l’avoir choisi, j’avais beaucoup de mal à l’imaginer. En tout cas, à m’imaginer responsable de ce choix-là. »
Malgré ses doutes, « la vie en a décidé autrement » et Julien Doré est devenu père. Le 23 février, il a d’ailleurs publié sur Instagram une photographie de son fils et lui, vêtus d’un avec sweat noir sur lequel est inscrit le nom de sa dernière tournée, Aimée.
https://www.instagram.com/p/CaVDfbXqgS-/
Aujourd’hui très heureux d’être père, l’artiste s’est promis d’essayer d’améliorer à son échelle « le monde dans lequel [son] fils va grandir ».
Julien Doré révèle avoir été harcelé au collège
Si Julien Doré s’est confié sur son heureuse paternité, il a aussi abordé des sujets plus difficiles, comme son enfance à lui et le harcèlement subi. Le compositeur raconte avoir subi des moqueries au collège. « On me disait que j’étais bizarre », témoigne le coach bienveillant de The Voice.
Fils unique, il affirme ne pas avoir eu « de référent pour savoir quels auraient été des rapports dits normaux à ce stade là de [sa] vie ». Il dénonce également cette injonction à se fondre dans la masse lorsqu’on est enfant : « J’ai l’impression qu’on nous oblige (…) à devoir accepter l’idée de la normalité (…) c’est presque comme une quête. »
Selon lui, « être normal aux yeux des autres n’est pas forcement quelque chose de positif ». Réfléchi et sage comme dans ses textes, Julien Doré conclut : « Nos différences, nos parcours, nos aspérités justement, sont bien plus précieux. »
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