Par Nikos Aliagas – Alors qu’il joue son nouveau spectacle, Anthony Kavanagh nous accorde quelques minutes pour un question bien léché.
Ma première rencontre avec Anthony Kavanagh remonte à la fin des années 90, à l’époque de l’émission de Christine Bravo Union libre. Je découvrais alors un garçon aux multiples talents : chanteur, danseur, acteur. Depuis, nos chemins se sont souvent croisés : des NRJ Music Awards qu’il a animés avec brio pendant cinq ans à ses spectacles, l’artiste m’a toujours impressionné. Pendant le confinement, il a suivi une formation en programmation neurolinguistique (PNL) et est devenu coach ; il en a profité aussi pour écrire un spectacle aussi drôle que désopilant dans lequel il distille des conseils aux spectateurs pour les aider à être… happy. Happy comme le titre de son nouveau show qu’il présente en tournée. Rencontre avec un artiste complet.
LE PREMIER GESTE AVANT DE SORTIR ? Quand je sors de scène, on se tape dans les mains. Le bruit du « pop » est important. Un petit rituel nécessaire.
LE PREMIER SMS ENVOYÉ CE MATIN ? A mon fils de 13 ans. Je lui ai écrit : « Je t’aime et bonne nuit ». Avec le décalage horaire, je fais attention à l’heure car la famille est à Montréal et je suis en tournée en France.
OÙ RÊVEZ-VOUS D’ALLER, DE VIVRE ? J’aimerais vivre une année au soleil. Face à la mer. Sans me poser la question de la météo.
VOS HÉROS DANS LA VIE RÉELLE ? Eddie Anglade, le premier policier noir de l’histoire du Québec dans les années 70. Il a subi le racisme, l’exclusion, mais il est resté digne et a fait son devoir jusqu’au bout. C’était un ami de mon père. Il a aidé beaucoup de monde : un exemple de courage et d’adversité dans l’épreuve.
VOS HÉROS DE FICTION ? Les personnages d’Eddie Murphy au cinéma m’ont énormément inspiré.
LE MOT QUI VOUS EST DEVENU INDISPENSABLE ? « Merci » ou « S’il vous plaît ». J’ai été élevé comme ça.
LE MOT QUE VOUS NE SUPPORTEZ PLUS D’ENTENDRE ? Racisé.
UNE IMAGE QUE VOUS AVEZ GARDÉE DU CONFINEMENT ? Ma fille, qui me ressemble, faisait un mini-spectacle à la maison tous les jours. C’est moi en version petite fille blanche avec des yeux vert foncé, car visiblement, il n’y avait plus d’encre dans le stylo. (Rires.) Mon fils, quant à lui, ressemble à sa maman. Mes enfants sont mes amours absolus.
QU’AVEZ-VOUS DÉCOUVERT SUR VOUS ? La résilience. Je n’ai pas travaillé pendant deux ans, deux années de chômage forcé, mais j’ai gardé le cap.
LES FAUTES QUI VOUS INSPIRENT LE PLUS D’INDULGENCE ? Je ne juge pas les fautes des autres, c’est en faisant des fautes qu’on apprend. Si je ne peux pas pardonner à une personne, comment va-t-on me pardonner un jour ?
LE DON DE LA NATURE QUE VOUS AIMERIEZ AVOIR ? J’aimerais jouer d’un instrument de musique.
LE PETIT SECRET INAVOUABLE ? J’ai gardé mes baskets de l’émission Danse avec les stars.
VOTRE DEVISE ? « Arrête de te comparer aux autres, compare-toi à qui tu étais hier et pas à quelqu’un d’autre aujourd’hui. »
LA PHRASE QUE VOUS N’AURIEZ JAMAIS IMAGINÉ DIRE UN JOUR ? Quand ma femme a accouché : « Vous êtes certain que c’est le cordon ombilical que j’ai coupé docteur ? » (Rires.)
QUI VOYEZ-VOUS DANS LE MIROIR ? Je vois quelqu’un qui apprend à s’aimer de plus en plus.
DERRIÈRE LE MASQUE, IL Y A… Un homme hypersensible et pudique, quelqu’un qui s’inquiète pour l’avenir de ses proches et de ses enfants.
DANS VOTRE « PETIT MONDE », IL Y A… Un gamin de 10 ans qui a de la lumière plein les yeux qui veut faire rire les autres et le bien autour de lui.
LE MONDE D’APRÈS SERA… J’aimerais qu’il soit un monde où se libèrent des non-dits du passé, un monde apaisé entre les hommes et les femmes, entre les religions, les croyances et toutes sortes de différences
Cet article est à retrouver dans Gala N°1536 disponible depuis ce jeudi 17 novembre 2022.
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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