Condamné pour agressions sexuelles, l’ancien responsable du service informatique du centre hospitalier du sud Seine-et-Marne s’est expliqué d’une bien étrange manière devant le tribunal…
Ce mardi 8 novembre, nos confrères du Parisien rapportaient qu’un homme de 56 ans nommé Christophe, ancien responsable du service informatique du centre hospitalier du sud Seine-et-Marne, à Montereau-Fault-Yonne, en Île-de-France, a été « condamné à 18 mois de prison dont dix mois avec sursis probatoire pendant deux ans, avec obligation d’indemniser ses victimes et interdiction d’entrer en contact avec elles ». Le quotidien précise également que « les huit mois restants seront aménagés sous bracelet électronique ». Le tribunal aurait aussi « prononcé son inéligibilité pendant cinq ans, et son inscription au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles, ndlr) ».
Les faits qui lui sont reprochés remontent à quelques années. Entre le mois de décembre 2016 et le mois de juillet 2020, ce quinquagénaire a été particulièrement irrespectueux avec ses collègues. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs accusé Christophe de harcèlement moral et sexuel. Il aurait notamment commis des attouchements sur l’une des victimes qu’il aurait par ailleurs « sifflée, insultée et déclassée ». Les autres, de leur côté, ont mis en lumière des « humiliations gratuites » qui auraient même poussé une jeune femme à tenter de mettre fin à ses jours.
« Ce n’était pas volontaire »
En août 2022, la direction du centre hospitalier du sud Seine-et-Marne avait finalement pris la décision de licencier le responsable du service informatique qui a d’abord nié les accusations. Durant le procès, « les victimes auraient aimé entendre des excuses », a expliqué Me Coralie Malagutti selon les informations du Parisien. Des excuses que Christophe n’a pas souhaité prononcer, même s’il « conçoit que certaines de ses attitudes et surtout son vocabulaire puissent avoir été inappropriés ». Malgré cette prise de conscience, il ne remet pas en cause ses actions. « Ce n’était pas volontaire, c’est dans ma culture depuis ma plus tendre enfance », a-t-il expliqué avant d’ajouter qu’il se serait rendu compte des conséquences de ses actes « avec sa psychologue ».
V.B
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