Jean-Jacques Debout : “Comment Johnny faisait pour supporter Læticia !”

Dans ses mémoires, le mari de Chantal Goya tire à boulets rouges sur la dernière compagne de celui qu’il considérait comme son petit frère…

Jean-Marie Périer, le célèbre photographe des yéyés, le confirme pour en avoir été tant de fois le témoin : Jean-Jacques Debout a été tôt l’un des rares vrais amis et confidents de Johnny et de Sylvie Vartan.

Celui qui épousera Chantal Goya est décrit comme « le type le plus gentil, drôle, intelligent et parmi les plus doués de sa génération ». Jean-Jacques Debout, dont les confidences sont plutôt rares, a publié ses mémoires : La Couleur des fantômes (Talent Éditions). À plusieurs reprises, il y évoque son indéfectible amitié avec Johnny, lui qui a été le témoin de ses amours, de ses succès comme des moments tristes. Dans les bonnes feuilles de son autobiographie dévoilées par Télé-Loisirs, Jean-Jacques Debout aborde la dernière histoire d’amour de son copain Johnny. De toute évidence, il n’appréciait pas du tout Læticia… « Malheureusement, j’ai arrêté de fréquenter régulièrement Johnny à partir de son mariage avec Læticia, en 1996… Je me demandais ce qu’il trouvait à cette jeune femme, et parfois, je me demandais comment il faisait pour la supporter… », assène Jean-Jacques Debout.

« Johnny m’a dit un jour qu’elle était la seule femme à s’être occupée de lui dans sa vie. Il ne croyait plus aux mariages d’artistes… », ajoute-t-il. Le taulier lui a ainsi confié, un soir de grand déballage les yeux dans les yeux : « J’ai aimé Sylvie (Vartan), j’ai aimé Nathalie (Baye)… J’ai tout essayé, mais il n’y a rien à faire… Je ne peux pas vivre avec une artiste… » Quand Johnny demandait où était Sylvie, on lui répondait qu’elle était partie chanter à Rome… « Le lendemain matin, je me réveille, on me dit qu’elle a posé ses valises avant de repartir dans le Sud pour un autre concert… Nathalie, c’était les tournages… Et moi, j’étais là tout seul comme un con… » « J’ai besoin d’une femme qui s’occupe de moi, de mes chemises, et qui me dise quelles chaussettes je dois mettre… », a confié encore Johnny à Jean-Jacques qui le considérait depuis leur première rencontre dans les années 60 comme son « petit frère ».

En pleins préparatifs de la grande exposition dédiée à Johnny qui ouvrira ses portes le 20 décembre à Bruxelles, avant Paris en janvier 2024, Læticia n’a pas jugé bon de commenter les propos pour le moins acides de Jean-Jacques Debout. Des confidences qui, au passage, tranchent avec celles de Patrick Sébastien dans sa propre autobiographie, Vivre et renaître chaque jour (XO Éditions), parue fin septembre. Le célèbre animateur du Plus grand cabaret du monde vient indirectement au secours de Læticia en décrivant Johnny souvent sous l’emprise de l’alcool comme cette soirée de 2001 où il l’a vu « complètement déchiré » dans un restaurant parisien très connu.

Une scène « pitoyable », selon Patrick Sébastien : « Johnny tanguait entre les tables… Il est tombé trois fois… Pantin ridicule, le dieu du Stade de France était devenu la vedette minable d’un spectacle de fin de banquet de mariage… C’est tout juste si les spectateurs de cette mascarade n’applaudissaient pas à chaque chute… » Malgré tout, de l’avis général, le taulier aura passé sans doute ses années à la fois les plus sobres et parmi les plus heureuses au côté de Læticia. C’est notamment l’avis de Daniel Angeli, longtemps fidèle photographe de la star . Pour lui, Læticia a même été « l’ange gardien » du rocker : « Elle a évité qu’il ne fume trop, elle a bloqué l’accès à toutes les bouteilles d’alcool… Sans elle, je pense qu’il serait parti au moins deux ans plus tôt… » 

FRANÇOIS PERRET

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