Jean-Luc Mélenchon marchait contre la vie chère et l’inaction, ce dimanche 16 octobre, à Paris. À travers la capitale, le leader insoumis a distillé les revendications de la Nupes et égratigné une partie de la classe politique au passage. Dont son ancien collègue socialiste, François Hollande.
À chaque personnalité politique sa moquerie. Ce dimanche 16 octobre, Jean-Luc Mélenchon et la Nupes défilaient dans les rues parisiennes pour dénoncer la vie chère et l’inaction. L’occasion pour le père des Insoumis de remettre au cœur des débats les idées et valeurs de la gauche, venue marcher en masse. Mais aussi d’écorcher quelques-uns de ses anciens collègues socialistes. Parmi eux, François Hollande, avec qui les relations sont très tendues depuis plusieurs années.
Pour Quotidien, le journaliste Azzeddine Ahmed-Chaouch est allé à la rencontre du mentor d’Adrien Quatennens et lui a demandé de réagir aux propos de l’ex-chef d’État sur FranceInfo le 13 octobre dernier. Ce dernier a estimé que seuls les syndicats étaient légitimes pour mener ce genre de marche. “Qu’est-ce que François Hollande connaît à la mobilisation de gauche ? En quoi ça le concerne ?” a d’abord répondu Jean-Luc Mélenchon, faussement étonné par la question. “Il était président socialiste non ?”, lui a alors rétorqué le journaliste de TMC. “Président quoi ?”, a de suite rebondi l’homme politique de 71 ans, rieur.
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Entre Hollande et Mélenchon, une adversité vieille de 25 ans
Une séquence plus qu’amusante pour l’Insoumis en chef qui ne considère plus François Hollande comme un allié depuis maintenant 25 ans. Car ce qui n’étaient au départ que des divergences d’opinions au sein d’un même parti, le PS, se sont finalement transformées en haine réciproque après un épisode d’“humiliation” rapporté en septembre dernier par L’Express. Lors du congrès du PS de Brest de 1997, François Hollande est élu Premier secrétaire du parti face à Jean-Luc Mélenchon. “Il accuse le coup, se sent humilié par Hollande”, se souvient un proche dans l’hebdomadaire.
Plus tard, le perdant racontera avoir passé un “deal” avec son adversaire de l’époque, pour trafiquer les résultats sans que l’issue n’en soit affectée, sachant pertinemment qu’il ne sortirait pas vainqueur du vote. “Lui 85 (%) moi 15 (%). (…) On s’est quittés bons amis en s’embrassant sur les joues.” Malheureusement pour Jean-Luc Mélenchon, le futur mari de Julie Gayet ne remplit pas sa part du contrat. “Le vote tombe, Mélenchon aussi. 10,5 % des voix, au lieu des 15 soi-disant promis.(…) À Brest, ce jour-là, la dualité devient haine”, décrit L’Express. Cette déception, l’opposant à Emmanuel Macron la met au service d’un grand projet : le Parti de Gauche. C’est ainsi qu’en 2012, François Hollande est élu président et que son éternel ennemi devient la principale force d’opposition à gauche.
Crédits photos : Capture d’écran Quotidien / TMC
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