INTERVIEW – Guillaume Musso : « La jeune fille et la nuit est l’adaptation d’un roman très personnel »

Actualité chargée pour Guillaume Musso. Son dernier roman, Angélique, est déjà numéro une des ventes tandis que l’adaptation en série de La jeune fille et la nuit démarre lundi 17 octobre à 21h10 sur France 2.

Alors que le dernier roman de Guillaume Musso, Angélique (Calmann-Lévy), vient de sortir, France 2 diffuse à partir du lundi 17 octobre à 21h1à l’adaptation en série de La jeune fille et la nuit, paru en 2018, avec Grégory Fitoussi, Vahina Giocante et Ivanna Sakhno. L’histoire de trois amis qui voient ressurgir, vingt-cinq ans, après le cauchemar d’une nuit au cours de laquelle un meurtre a été commis et un cadavre emmuré dans un gymnase. S’il évoque peu sa vie privée en interview, l’auteur est intarissable lorsqu’il s’agit de parler de son métier et du travail d’adaptation de son livre, processus qu’il a suivie de très près. Guillaume Musso se confie sur cet exercice si particulier.

GALA : Ne trouvez-vous pas qu’on est souvent déçu, en tant que lecteur, par la transposition d’un roman à l’écran ?

GUILLAUME MUSSO : C’est vrai, souvent, mais là, même pour les gens qui ont aimé le livre, la série réserve des surprises, des nouveautés qui apportent un vrai plus. La projection organisée devant des lecteurs a reçu un accueil très enthousiaste.

GALA : Pourquoi n’est-ce que la troisième fois qu’un de vos romans est adapté à l’écran, alors que vos histoires sont très cinématographiques ?

G. M. : Je reçois des dizaines de demandes à chaque sortie, mais elles émanent de producteurs qui veulent juste acheter les droits d’un livre numéro 1 des ventes, sans vision artistique. Mon critère principal est : en tant que téléspectateur, aurais-je envie de voir la fiction qu’on me propose de faire ? Généralement, c’est non. Là, c’était oui. Je ne voulais pas me positionner en gardien du temple, mais voir ce que d’autres en feraient. C’est intellectuellement stimulant.

GALA : Cette histoire, qui se se déroule sur les lieux de votre enfance autour d’Antibes, a-t-elle une place particulière dans votre cœur ?

G. M. : Oui c’est un roman très personnel sans être autobiographique. Il a pour décor des lieux que j’aime et parle d’une période que je connais bien, la fin de l’adolescence dans les années 90. C’était émouvant de voir les acteurs tourner au lycée Sophia-Antipolis où j’ai enseigné et qui m’avait inspiré pour le roman. Une belle façon de boucler la boucle.

GALA : A peine sorti, Angélique est numéro 1 des ventes ? C’est devenu normal, ou cela vous étonne encore ?

G. M. : Cette attente est miraculeuse et j’en prends davantage conscience en avançant en âge. Ce n’est pas parce que vous avez écrit dix-neuf livres que vous réussirez à écrire le vingtième. Chaque fois, on est pieds nus devant l’Himalaya. Le romancier Somerset Maugham disait : « il y a trois grandes règles pour écrire un roman, malheureusement personne ne les connaît. » Cette incertitude donne à l’écriture un côté terrifiant, mais aussi très excitant.

*La jeune fille et la nuit, à partir du 17 octobre à 21 h 10 sur France 2

Crédits photos : Frederic DIDES/SIPA

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