Questionnée par l’édition australienne de Marie Claire sur sa vision de la beauté, l’actrice américaine Julia Roberts a raconté comment, lors d’un récent rendez-vous chez son dermatologue, on lui a conseillé d’effacer ses rides du sourire. Un geste impensable pour la star qui célèbrera prochainement ses 55 ans.
Des rides du sourire synonymes de souvenirs heureux
L’actrice et égérie de la marque Lancôme depuis maintenant 12 ans démarre son histoire en expliquant être allée chez son dermatologue pour réaliser un examen de la peau. « Le médecin a regardé le côté de mon visage et m’a dit : ‘Oh’ en marquant un arrêt au niveau de ma bouche, vers le creux de mes joues. Il m’a alors demandé : « Est-ce que vous voulez que je comble ça ? » Je lui ai répondu : « Qu’est-ce que vous voulez dire ? Combler quoi ? », s’étonne alors la star de Pretty Woman.
Elle révèle ensuite que son médecin lui a désigné « plusieurs rides » sur son visage et demandé de se regarder dans un miroir, puis de sourire. Julia Roberts comprend alors que les rides dont parle le praticien sont en réalité des rides du sourire, également connues sous le nom de rides du sillon nasogénien.
Choquée, l’actrice lui aurait alors rétorqué : « Les combler ? Vous savez combien de bonnes histoires il y a là-dedans ? Combien de bons fous rires ? Combien de grands dîners ? Les combler ? Qu’est-ce que vous me racontez ? »
La réflexion de son médecin aura au moins eu pour effet de faire réfléchir l’actrice sur le fait d’effacer ou non les signes de l’âge : « C’est marrant parce que d’un côté j’ai l’impression que ça représente vingt ans d’un mariage heureux. Et on ne comble pas vingt ans d’un mariage heureux. Mais en même temps, les rides attirent mon attention. Je dois me dire que non, elles représentent quelque chose d’heureux. Personne ne veut effacer cela. C’est dire que rien derrière toutes ces rides ne m’a rendu heureuse alors que si. Mais si je me sens comme ça maintenant, est-ce que cela sera encore le cas dans 10 ans ? Je ne sais pas. »
Assumer ses rides et rester au naturel, le choix de Julia Roberts
Dans le film Ticket To Paradise (sorti en salles le 5 octobre dernier), elle partage pour la cinquième fois l’affiche avec George Clooney. Et entre les deux acteurs, une amitié sincère s’est nouée depuis leur rencontre en 2001 dans le film Ocean’s Eleven.
« Je viens de passer trois mois en Australie avec mon ami George. Il me connaît depuis si longtemps et il est si gentil quand il me dit : « Le fait que tu aies le même visage est un tel réconfort. » Je suppose qu’il y a presque de la nostalgie de voir un ami de longue date qui ressemble toujours à votre ami. »
Julia Roberts a en effet toujours refusé de passer sous le bistouri. En 2010, elle confiait dans une interview à l’édition américaine du magazine ELLE qu’elle trouvait « dommage » de devoir vivre dans une société paniquée et dysmorphique « où les femmes ne se donnent même pas la chance de voir à quoi elles ressembleront en tant que personnes âgées ».
« Je veux avoir une idée de ce à quoi je ressemblerai avant de commencer à effacer les ardoises. Je veux que mes enfants sachent quand je suis énervée, quand je suis heureuse et quand je suis troublée. Votre visage raconte une histoire… et cela ne devrait pas être une histoire sur votre trajet jusqu’au cabinet du médecin », avait-elle déclaré.
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