À l’occasion de la sortie de son livre, Rien n’est impossible, mon histoire pourrait être la vôtre (aux éditions Stock), Michel Cymes était l’invité de Léa Salamé sur France Inter, ce lundi 3 octobre. Interrogé sur la période du Covid-19, le médecin est revenu sur la « grosse erreur » commise par Emmanuel Macron en période de crise sanitaire.
Son rôle a « toujours été de rassurer les Français », mais pendant le Covid, il reconnaît l’avoir fait « maladroitement ». Deux ans après la première vague du coronavirus, Michel Cymes fait son mea culpa. Invité sur RTL ce lundi 3 octobre, le médecin de 65 ans est revenu sur les nombreuses critiques et reproches à son encontre. S’il sait qu’il n’aurait pas dû tenter de « trop rassurer » les téléspectateurs comme il le fait avec ses patients, il avoue s’être « pris une claque » sur son rôle d’informateur : « Je n’avais pas plus d’infos que les autres. La Chine racontait ce qu’elle voulait. L’OMS, pareil. Donc j’ai fait ce que j’ai pu« .
Une période que l’acolyte d’Adriana Karembeu évoque dans son nouvel ouvrage Rien n’est impossible, mon histoire pourrait être la vôtre (aux éditions Stock). Le « médecin préféré des Français » ne mâche pas ses mots sur le professeur Didier Raoult : « J’en suis encore à me demander pour quelle raison le président Macron a pris son avion pour aller le voir, lui accordant ainsi beaucoup trop d’importance« , le cite Léa Salamé en lisant un passage de son livre. Ce à quoi, son invité répond sans détour : « Ça a été une très grosse erreur parce que ça le crédibilisait ».
Michel Cymes : "Ca a été une très grosse erreur pour Emmanuel Macron d'aller voir Didier Raoult, parce que ça l'a crédibilisé (…). Il serait temps qu'un médecin qui dit des conneries à la télé soit convoqué dès le lendemain au Conseil de l'Ordre." #le7930inter pic.twitter.com/1JFGzyiz0Z
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Michel Cymes dézingue le professeur Raoult
Déplorant les propos tenus par « le professeur Raoult ou d’autres qui ont dit n’importe quoi et qui ont été responsables de ce complotisme ambiant« , Michel Cymes insiste sur l’importance d’une « veille sanitaire » pour qu’un « médecin qui dit des conneries et des contre-vérités à la télé » soit « convoqué dès le lendemain au Conseil de l’ordre pour qu’il s’arrête ». Quant au « gros bashing » subi pendant la période du Covid-19, il regrette qu’on lui ait collé « comme un scotch à une chaussure le mot ‘grippette' ».
« Ce sont les réseaux sociaux qui ont fait croire que je n’avais plus aucune crédibilité, a-t-il assuré. Si comme « beaucoup d’autres » spécialistes il a pu minimiser l’impact du Covid-19 le comparant à « une forme de grippe », il se défend : « Je n’ai jamais dit le mot ‘grippette’. Cela vient d’un tweet de Nadine Morano« , assure-t-il.
Crédits photos : Capture d’écran / France Inter
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