Wasabi : pourquoi le tournage au Japon s’est-il déroulé sans autorisation ?

À l’occasion de la diffusion du film culte Wasabi dimanche 25 septembre 2022, à partir de 21h05 sur TF1 séries films, Télé Star vous explique pour quelles raisons le tournage de cette comédie s’est déroulé sans autorisation au Japon.

Sortie au cinéma en 2001, la comédie culte baptisée Wasabi, portée par Jean Reno, Michel Muller, Carole Bouquet, Ryōko Hirosue et Yoshi Oida, sera rediffusée dimanche 25 septembre 2022, à partir de 21h05 sur la chaîne TF1 série films. Réalisé par Gérard Krawczyk, ce long-métrage met en scène le personnage d’Hubert Fiorentini, incarné à l’écran par Jean Reno. Cet inspecteur de police quadragénaire bourru, au caractère bien trempé, éprouve quelques difficultés dans ses relations avec les femmes. Il n’est jamais parvenu à oublier son amour pour Miko Kobayashi, sa compagne japonaise, qui l’a quitté 19 ans plus tôt sans donner d’explications. Ils travaillaient alors à l’ambassade de Tokyo.

Un jour, son tempérament violent le conduit à frapper et conduire à l’hôpital, sans le savoir, le fils du préfet. La sanction ne se fait pas attendre et son supérieur lui impose un congé. C’est alors que le policier turbulent apprend qu’il doit se rendre au Japon. Miko est décédée subitement dans d’étranges circonstances, et elle l’a désigné comme unique légataire d’un héritage dont le contenu est une énigme. Le tournage de cette comédie ne fut pas de tout repos pour la production. Étant donné que Jean Reno et Ryoko Hirosue sont de véritables stars au Japon, ces derniers ont été assailli durant le tournage par des hordes de fans. L’équipe du film a donc été contrainte de filmer à la sauvette quelques plans, tant la foule, reconnaissant les comédiens, se pressait sur les lieux de tournage.

Wasabi : des conditions de tournage complexes pour la production

Par ailleurs, les autorisations de tournage ne sont pas délivrées par une autorité de tutelle au Japon. Ainsi, chaque parcelle de terrain, mais aussi chaque mètre carré de trottoir, appartient à un commerçant ou à un artisan. Pour tourner un film en terre nippone, la production doit recueillir un avis favorable de chacun des propriétaires. Cette procédure se révélant longue et fastidieuse, certains plans du film ont été tournés sans autorisation. "Vous êtes dans des conditions quasi proches de l’IDHEC quand je tournais mon court métrage sans autorisation", avait souligné Gérard Krawczyk.

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