“Vous faites tel tour de poitrine, telle taille de vêtements…” : le message inattendu de Paul El Kharrat sur Instagram

Le champion des “12 Coups de Midi” sort le 12 octobre prochain “Bienvenue dans mon monde”. Un livre autobiographique où Paul El Kharrat parle de son syndrome Asperger. Pour mieux expliquer sa différence et dénoncer l’intolérance.

Longtemps anonyme, le jeune homme a été placé sous les feux des projecteurs grâce à l’émission “Les 12 coups de Midi” sur TF1 présentée par Jean-Luc Reichmann, en 2019. En participant 153 fois au programme, il est devenu l’un des plus grands champions du jeu. Et surtout, le chouchou du public grâce à son franc-parler ! Ce n’est pas la première fois que le jeune homme de 23 ans publie un ouvrage relatif à sa vie, son parcours.

Laurent Ruquier l’a repéré pour ses “Grosses têtes”

En 2020, déjà, il signait “Ma 153e victoire” autobiographique et préfacée par l’animateur de TF1, où il revenait sur son parcours télévisé et son existence avec le syndrome d’Asperger. Avec ses réparties et surtout son incroyable mémoire des dates et des noms, il fait depuis 2020 partie également des sociétaires des “Grosses Têtes” sur RTL, émission d’humour et de culture orchestrée par Laurent Ruquier. Aujourd’hui, avec “Bienvenue dans mon monde” à paraître le 12 octobre et publié aux éditions Harper Collins, Paul El Kharrat va encore plus loin dans son histoire personnelle. Un témoignage émouvant mais aussi une façon de dénoncer l’intolérance d’une société où il est difficile d’être différent.

“on met tout le monde dans des cases”

Sur son Instagram, l’auteur décrit ainsi sa démarche : “« Aujourd’hui, « Asperger », c’est ce qui me définit dans le regard de l’autre. Avant le diagnostic, c’était « perturbateur », « chiant », « infernal ». Ce n’était pas tellement mieux. Les cases, les étiquettes sont importantes pour la connaissance d’un individu. Dans la société, on vous en colle à chaque instant : vous êtes blanc, noir, immigré, catholique, musulman, vous avez tel groupe sanguin, vous faites tel tour de poitrine, telle taille de vêtements, telle pointure de chaussures… Si vous y réfléchissez bien, on met tout le monde dans des cases, et même dans plusieurs cases à la fois. Certaines sont nécessaires – disons qu’elles sont là pour aider –, tandis que d’autres sont là pour stigmatiser. À vrai dire, il faudrait voir si elles ne stigmatisent pas toujours. » Plus qu’un témoignage, un livre utile.
France Viva

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