Disparition d’Estelle Mouzin : ces recherches qui peuvent tout changer

19 ans après la disparition d’Estelle Mouzin, de nouvelles recherches vont être menées dans la commune de Issancourt-et-Rumel. Mais contrairement aux huit autres tentatives des enquêteurs pour retrouver le corps de la fillette, cette fouille pourrait faire la différence…

Voilà bientôt 20 ans qu’Estelle Mouzin a disparu. Et autant d’années que les enquêteurs cherchent à retrouver le corps de la fillette, assassinée par Michel Fourniret, décédé en mai 2021 après avoir avoué 11 meurtres. Ce vendredi 2 septembre, RTL annonce que dans les semaines qui viennent et pour la neuvième fois depuis 2003, des fouilles vont être menées dans la commune d’Issancourt-et-Rumel, à environ dix kilomètres de Charleville-Mézières (08).

Jusqu’ici vaines, ces nouvelles recherches se focaliseront sur un périmètre de bois et de forêts qui abriterait la dépouille de l’enfant. Michel Fourniret étant mort avant de donner l’emplacement du corps de sa victime présumée, son ex-femme, Monique Olivier, devrait être présente pendant les fouilles, déclare RTL. Âgée de 73 ans, la complice de l’Ogre des Ardennes représente aujourd’hui le seul espoir des parents d’Estelle Mouzin de voir un procès avoir lieu et la dépouille de leur fille être retrouvée.

Monique Olivier “se contredit régulièrement”

Malheureusement, lors des dernières fouilles, fin novembre 2021, Monique Olivier n’avait pas été en mesure de guider les enquêteurs. “Elle n’est pas claire. Et même si elle est honnête, les souvenirs remontent. Elle se contredit régulièrement”, avait alors avoué un maître-chien au magazine belge Soir Mag. Le 7 décembre 2021, Monique Olivier avait été confrontée à plusieurs de ses anciennes codétenues de la prison de Rennes, à qui elle s’était confiée sur la mort d’Estelle Mouzin en 2003. À l’époque, l’épouse de Michel Fourniret avait affirmé que son mari avait enlevé, séquestré et violé la fillette dans une maison appartenant à sa sœur, et située dans les Ardennes.

Purgeant une peine de réclusion criminelle à perpétuité à la prison pour femmes de Fleury-Mérogis, Monique Olivier est impliquée dans les disparitions de quatre femmes : Marie-Angèle Domece, à 19 ans (1988), Joanna Parrish, à 20 ans (1990), Lydie Logé à 29 ans (1993) et Estelle Mouzin, à 9 ans (2003). Son rôle dans ces enquêtes est donc toujours fondamental et synonyme de justice pour les familles des victimes dont le deuil n’est toujours pas terminé.

Crédits photos : Police

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  1. Michel Fourniret

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