EXCLU – Anny Duperey cash sur la mort : “J’aimerais partir avant d’être un poids”

De retour au théâtre avec la pièce Mes Chers enfants, Anny Duperey se confie dans les colonnes de Gala, en kiosque ce jeudi 1er septembre, sur le temps qui passe, ses enfants, mais aussi sur sa fin de vie.

« Jusque-là, tout va bien », mais si ça devait aller mal, Anny Duperey aimerait « partir avant d’être un poids » pour les siens, ses enfants, ses amis. Ce jeudi 1er septembre, la comédienne fait sa rentrée au théâtre dans la peau d’une retraitée pour la pièce Mes Chers enfants. Un personnage qui lui ressemble parce qu’elles ont une fille et un fils, « mais pas d’amalgame, la comparaison s’arrête là ». Contrairement à celle qu’elle incarne, « qui ne fait rien d’autre que d’attendre la visite de ses enfants le dimanche » depuis que son mari est mort « dix ans auparavant », Anny Duperey ne se laisse pas aller et tient à sa liberté.

« Je tiens de ma famille justement, cette chose qui n’a jamais été clairement dite, mais qui est transmise par imprégnation naturelle : ne jamais dépendre de personne pour me faire vivre. Et surtout pas d’un homme », lâche-t-elle dans les colonnes de Gala, en kiosque ce jeudi 1er septembre. Maman de Gaël et Sara (nés de son union avec Bernard Giraudeau, ndlr), ayant chacun eu trois enfants, et « grand-mère de remplacement des deux filles de ma nièce, puisque ma pauvre sœur n’est plus là », la comédienne se réjouit du compte : « Sept petites-filles et un petit-fils ».

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Anny Duperey se confie sur son envie de ne pas devenir mère

Un « vrai girl power » qui lui rappelle son histoire « de familles femelles », elle qui ne voulait pas d’enfants pour ne pas « renouer » avec ce qu’elle appelle « le merdier », ou la mort de ses parents alors qu’elle n’avait que 8 ans. C’est finalement Bernard Giraudeau qui trouve « ce mot extraordinaire » quand elle était « au bord de la crise de nerfs » alors « qu’il parlait d’enfant » : « Le refus d’enfant à ce point, c’est une forme de suicide ». La remarque de celui qui partage sa vie fait écho en elle. « Parce que oui, c’était une forme de suicide et de vengeance. Une façon de dire : ‘Vous m’avez laissée, eh bien vous n’aurez pas de suite, ça va se terminer là' », confie la comédienne de 75 ans.

« La phrase magique » de Bernard Giraudeau, elle la laisse « travailler » en elle pendant six mois. Avant de tomber enceinte de son premier. Quant au temps qui passe, elle le survole : « C’est un truc qui remonte à mon enfance certainement, car j’ai oublié obstinément, par exemple, la date de la mort de mes parents« , admet Anny Duperey qui « estompe les repères » en oubliant les dates. Et pour sa 76e, elle préfère arrêter de devancer son âge, comme elle a pour habitude de faire presque malgré elle : « Parce que se profilent les 80… ça commence à faire un peu peur ».

Notre interview d’Anny Duperey est à lire en intégralité dans le nouveau numéro de GALA, en kiosque ce jeudi 1er septembre ou disponible en cliquant ici. Vous pouvez aussi recevoir GALA chez vous chaque jeudi en profitant d’une offre d’abonnement Sans Engagement !

Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE

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