Alors qu’il lance Duels en familles, un nouveau jeu du lundi au vendredi à 16 h 15 sur France 3, l’animateur fait le point sur son métier et sa vie. Sans oublier de régler quelques comptes… mais dans la bonne humeur !
Duels en familles arrive et relègue Des chiffres et des lettres au week-end. Vous n’avez pas peur de vous faire massacrer par ses fans ?
Cyril Féraud : Les fidèles des Chiffres et des lettres sont pour la plupart des fidèles de Slam. Donc j’espère que Duels en familles leur plaira. C’est un jeu de culture générale en mode familial que j’ai imaginé une nuit d’insomnie ! On y verra deux familles défendre leurs régions et s’affronter en mots, en images, en musique. Quant à l’horaire, la chaîne a eu un coup de cœur pour le jeu et a jugé que 16 h 15 serait le créneau idéal. En tout cas, nous nous sommes parlés avec Laurent Romejko et Patrice Laffont, il n’y a aucune polémique entre nous.
Mais entre les enregistrements le jour et les cogitations la nuit, comment parvenez-vous à profiter de la vie ?
J’ai en effet un planning de type militaire mais qui est précisément garant d’une organisation au carré. Cela me permet de dégager du temps pour moi, de profiter des miens, et de prendre des vacances en coupant mon portable.
En mettant cet été Pékin Express face à La Carte aux trésors, M6 a cherché à vous torpiller. Que vous inspire une telle stratégie ?
J’étais très en colère, mais c’est l’arroseur arrosé car nos audiences devancent celles de M6. C’est nul comme tactique car ce sont les téléspectateurs, amateurs de jeux d’aventures, qui sont pénalisés.
À propos de La Carte aux trésors, on lui reproche son mauvais bilan carbone lié à l’hélicoptère. Qu’en pensez-vous ?
Si je peux me permettre, c’est un procès injuste. D’abord, on a réduit drastiquement les séquences héliportées, ensuite personne ne vient pester contre les images aériennes pendant le Tour de France, réalisées elles aussi depuis un hélico ! Et puis, qui pollue le plus ? Un hélicoptère pendant deux jours sur LaCarte aux trésors ou un prime time de variétés avec ses milliers de projecteurs, les groupes électrogènes et les écrans géants pendant plusieurs jours de répétitions et de tournage ?
Vous êtes toujours l’un des rares animateurs vedettes à ne pas avoir été le héros d’une fiction télé. Pourquoi une telle réticence ?
C’est moins une réticence qu’un problème d’emploi du temps ! Pour un rôle principal, il faut se libérer un mois et s’y consacrer convenablement. Si c’est pour le faire par-dessus la jambe, ne pas avoir le temps d’être coaché et se retrouver à travailler avec une oreillette, ça ne m’intéresse pas. J’ai trop de respect pour le métier de comédien. C’est vrai que beaucoup de mes camarades animateurs s’y sont risqués et ils ne sont pas forcément très bons. On ne dira pas lesquels… mais on y pense très fort ! (Il rit.)
Vous aviez parlé d’avoir un enfant avant 40 ans et vous en avez 37. Il va falloir y songer !
Mais, si je calcule bien et selon mes connaissances sur la manière de procéder, il me reste encore trois ans ! Mais oui, c’est toujours d’actualité.
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