Le prince Harry a lancé une nouvelle action en justice afin de récupérer sa protection policière au Royaume-Uni. Une procédure visant le gouvernement mais aussi la police métropolitaine. Dans The Mirror, un ancien responsable de Scotland Yard, qualifie la requête du duc de Sussex d’« absurde ».
Depuis leur départ fracassant aux États-Unis, suivi de leurs attaques contre la monarchie, le prince Harry et Meghan Markle n’ont plus les mêmes privilèges. En effet, le couple ne bénéficie plus d’une protection policière financée par les contribuables lorsqu’il se rend sur le sol britannique. C’est pourquoi, lors de leur visite au Royaume-Uni pour célébrer les 70 ans de règne d’Elizabeth II, le duc et la duchesse de Sussex n’ont pas eu accès au service de sécurité 24h/24 et 7j/7. Cependant le frère de William n’en démord pas : il n’est pas prêt à renoncer à sa sécurité lorsqu’il se rend sur ses terres natales. C’est pourquoi, selon les informations relayées par The Mirror, le 4 août, il a lancé une nouvelle action en justice afin d’obtenir gain de cause. D’après le média, le prince Harry a déposé plainte contre le gouvernement mais aussi contre la police métropolitaine. Une requête jugée « absurde » par Dai Davies, un ancien responsable de Scotland Yard. « Pour un homme qui prétend vouloir protéger sa vie privée, il utilise une drôle de façon d’y parvenir », a déclaré l’ex-chef auprès du quotidien.
D’après Dai Davies, la demande du prince Harry n’est donc pas légitime. « Plutôt que de chercher une solution viable, il a emprunté cette voie semée d’embûches. C’est insultant« , a-t-il expliqué à The Mirror. Durant leur dernier séjour au Royaume-Uni, les Sussex ont bénéficié de la protection de leurs gardes du corps personnels, parmi lesquels les responsables de la sécurité de Barack Obama et de Michael Jackson. Pour autant, les agents de sécurité n’ont pas été autorisés à porter d’armes sur le sol britannique. En conséquence, le couple a préféré regagner la Californie avant même la fin des festivités.« Le demandeur ne se sent pas en sécurité quand il est au Royaume-Uni », avait plaidé son avocate Shaheed Fatima lors de la première audience préliminaire à la Royal Courts of Justice à Londres. Mais selon les éléments du dossier judiciaire consulté par Newsweek, l’action du prince Harry ne serait pas recevable pour les avocats du ministère de l’Intérieur. « Il s’agit d’un fardeau très important imposé par le prince Harry aux contribuables. Le Trésor public ne devrait pas avoir à supporter le coût de ses déplacements », serait indiqué dans le document. Même son de cloche du côté de la police du Met. « La police britannique n’est pas une arme à feu à louer », aurait déclaré l’institution dans des propos relayés par The Mirror.
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Prince Harry : une première bataille judiciaire remportée
En septembre 2021, le prince Harry avait décidé de poursuivre Associated Newspapers, responsable des publications du Daily Mail, pour diffamation. Le tabloïd avait écrit dans ses pages que le petit-fils d’Elizabeth II avait tenté de dissimuler une demande de protection policière, à la suite du Megxit, début 2020. Le vendredi 8 juillet, la Haute Cour du Royaume-Uni a déclaré que le journal anglais était coupable. Selon la défense du prince, vivant désormais aux États-Unis avec sa famille, l’article accusait à tort le duc de Sussex d’avoir “menti” et “cyniquement” tenté de manipuler l’opinion afin de “garder secret” son recours contre le gouvernement pour obtenir une protection policière lorsqu’il se trouvait sur le sol britannique. Selon le juge Justice Nicklin, ce que l’article du Mail on Sunday, édition dominicale du tabloïd, suggère rentre bien dans le domaine de la diffamation. Une première victoire pour la tête couronnée.
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Backgrid USA / Bestimage
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