Jack White fait partie des pionniers de la renaissance du garage rock avec le duo The White Stripes.
L’ancien membre de ce groupe mythique met la pédale douce sur les décibels avec son cinquième album en solo, Entering Heaven Alive,où son blues-rock électrique trouve une forme d’équilibre apaisé.
Voici les influences qui se sont invités dans la création de ce nouveau projet.
Les années 30
Le titre Taking Me Back, reprise du précédent album dans une version « gently » (à savoir plus « calme »), a été enregistré sur des équipements vintage des années 30, avec une approche jazz plutôt neuve pour cet originaire de Detroit installé depuis peu à Nashville.
Le vinyle
À l’époque des White Stripes, Jack White avait remonté la cote du bon vieux 33-Tours.
Il possède aujourd’hui sa propre usine de pressage de microsillons, alors que la demande explose et que la fabrication peine à suivre.
Si le son du disque vinyle est un bonheur, c’est aussi un objet polluant au destin brûlant.
La tapisserie
Son seul réseau social est le compte insta @thirdmanupholstery, dédié à son atelier de tapisserie.
De la même manière qu’il remet d’aplomb des fauteuils, il rhabille sur cet album ses influences blues, avec une préférence pour un velours doux aux tympans.
Kalamazoo
C’est dans cette ville du Michigan, Kalamazoo, que Jack White a écrit ses ballades « de doux dimanche matin », seul avec une guitare, un piano et un Mellotron.
Il a ainsi mis fin à des mois de page blanche après sa tournée avec The Raconteurs, assailli par l’idée de ne jamais remonter sur scène à cause du Covid.
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Entering Heaven Alive, sortie le 22 juillet. En concert le 7 juillet au Radiant-Bellevue à Lyon, le 12 juillet au Festival de Carcassonne et du 18 au 20 juillet à l’Olympia à Paris.
Cet article a été initialement publié dans le numéro 839 de Marie Claire, daté août 2022.
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