Les Vieilles Charrues soufflent leurs 30 bougies avec 280.000 festivaliers. Un anniversaire particulier, trois ans après sa dernière « vraie » édition, sans restriction liées au Covid-19 avec. Comme le veut la tradition, le festival de Carhaix-Plouguer, au coeur du Finistère, s’est ouvert sur un concert de binious, mercredi soir, devant le château de Kerampuilh, interprété par la Bagad de Carhaix.
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Cela fait 30 ans que c’est comme ça, mais Jeanne Rucet, programmatrice du festival, attendait ce moment avec impatience : « C’est hyper émouvant de retrouver le site avec ses quatre scènes, avec les espaces dédiés aux festivaliers et de retrouver toutes les équipes. » Le directeur Jérôme Tréhorel, lui, résume parfaitement : « On y est enfin ! »
Stomae, Clara Luciani, Matmatah…
Il reste prudent : « Cette année, ça passe, c’est génial, mais demain, comment on envisage la suite ? » La crise a laissé des traces, les budgets sont en hausse, les pénuries nombreuses. Les Vieilles Charrues tiennent à leur statut associatif et 100% indépendant : « Revivre ces moments des premiers concerts, où les artistes vont rentrer sur scène, retrouver le public et les bénévoles. C’est un truc de dingue aux Vieilles Charrues, c’est unique, donc on va se battre pour que cela continue », explique Jérôme Tréhorel.
Ce jeudi soir, les artistes vont en profiter, comme Stromae, ou Clara Luciani, qui, de Bourges à Carhaix, est de tous les rendez-vous cet été.« Je pense que cet album va prendre tout son sens en festival et je pense qu’une chanson comme Respire encore prend tout son sens devant un public démasqué ou sous le soleil », estime la chanteuse martégale.
Pour fêter les 30 ans, il y aura aussi des surprises. « Comme Matmatah, qui nous fait un concert unique pour les 30 ans du festival. Ils n’étaient pas en tournée et on leur a dit que ce serait vraiment cool qu’ils soient là avec nous et ils accepté, évidemment ! », s’enthousiasme Jeanne Rucet. Et avec eux, 70 000 festivaliers ou presque chaque soir, ravis de retrouver « leurs » Vieilles Charrues après une édition en format « Covid-compatible » un peu triste l’année dernière.
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