INTERVIEW. Elodie Gossuin : Histoires de familles, avenir à M6, changements à Miss France… elle se confie

Dès ce lundi 11 juillet, Elodie Gossuin débarque à 10h45 en quotidienne sur M6 avec Histoires de familles, une émission de faits divers. Cette nouvelle émission, sa rentrée, son départ de RFM, les changements au sein des Miss France… Elodie Gossuin se livre à Télé Star.

Télé Star : Après Le plus grand karaoké de France, vous débarquez avec une nouvelle émission sur M6. Vous prenez du galon ?

Elodie Gossuin : (rires) C’est un cadeau supplémentaire et une forme de reconnaissance. Au fil des années, j’ai eu l’opportunité de prouver que je pouvais être capable de tenir une quotidienne et ce genre d’émission donc je le prends comme un beau cadeau de Noël en plein mois de juillet. Je suis très fière qu’on me fasse de plus en plus confiance dans le groupe.

C’est un changement de registre pour vous, puisqu’on a plutôt l’habitude de vous voir dans des programmes feel good.

Oui et non, parce que je ne suis pas journaliste de faits divers et ce n’est pas un plateau froid apparenté à celui d’un JT. J’ai aussi accepté parce qu’on me demande d’être moi-même. Certes je reviens sur les faits mais je pose les questions qui me viennent naturellement afin d’essayer de comprendre comment on peut vriller et pour quelles raisons. C’est comme si on prenait un thé ou un café ensemble, le matin, et qu’on en parlait entre copines, puisque des experts interviennent. La violence conjugale et les féminicides sont au cœur de certains sujets, ça me tient vraiment à cœur. On est dans une approche psychologique et de conseils. Si certaines femmes se reconnaissent en nous écoutant, on envoie aussi les messages clé pour essayer de les aider. Et puis, il n’y a pas que des sujets lourds, on aborde également du people et des histoires familiales comme Marie-France Pisier, Renaud, Harry et Meghan, les Grimaldi…

Des protagonistes des faits divers que vous allez aborder interviendront-ils également dans Histoires de familles ?

Des protagonistes directs de l’affaire non, mais des gens qui l’ont vécu de l’intérieur et qui ont assisté aux procès ou qui ont rencontré les parents, les proches. Quasiment tous les experts connaissent les affaires de l’intérieur. Ils ont cette double casquette parce qu’ils ont suivi les enquêtes sur le terrain, ce qui nous permet d’apprendre des choses qu’on ne connaissait pas jusqu’à présent.

Pourquoi Elodie Gossuin est inquiète de son avenir au sein de M6

Êtes-vous vous-même passionnée de faits divers ?

J’en lis beaucoup, oui. J’ai d’ailleurs le livre d’Adrien Cadorel sur L’inconnue de l’A10 donc j’étais trop contente de l’avoir en expert à mes côtés. En voiture, j’écoute beaucoup de podcasts comme celui de Christophe Hondelatte ou de Jean-Alphonse Richard, L’heure du crime. Et avec mon mari, notre plaisir coupable était de regarder Faites entrer l’accusé. Ce qui est assez paradoxal parce que je suis hyper angoissée de nature, stressée de la vie et que ça m’empêche de dormir. J’ai un petit problème d’ordre psychologique (rires). Je crois que je vais demander quelques conseils à Estelle [Dossin, experte dans Histoires de familles ainsi que dans Mariés au premier regard, ndlr].

Histoires de familles va-t-elle perdurer au-delà de l’été ?

Cela ne m’a pas été évoqué. J’ai une quarantaine d’émissions à préparer et à tourner mais c’est tout. On verra bien mais on ne m’en a pas parlé. Évidemment, j’espère que ça se poursuivra. On apprend, c’est vivant et naturel. Ça permet de mettre une lumière différente sur des choses parfois douloureuse, c’est utile.

Ce passage sur M6 signifie-t-il que vous serez désormais moins présente sur 6ter ?

Non, on a achevé la saison de Vive le camping et de Familles extraordinaires mais on a d’ores et déjà commencé à préparer certains numéros de la rentrée. C’est prévu pour revenir en hebdomadaire, comme les saisons précédentes. Après, pour être tout à fait honnête, il y a tout de même l’incertitude de la saison à venir à cause de la fusion. Cela dépendra de ce qu’il adviendra de la chaîne, ce dont je ne sais pas.

Elodie Gossuin : "Quitter RFM ? C’était difficile mais indispensable"

Grand chamboulement : vous avez quitté la matinale de RFM la semaine dernière. Le rythme effréné que cela imposait a-t-il eu raison de vous ?

C’est la seule raison. Rien que d’en parler, c’est très émouvant parce que tout était idyllique. C’est une équipe que j’aime vraiment, ce sont mes amis. On se sentait une famille, avec une vraie liberté. La radio est un média unique, je sais que je vais être en manque. C’était difficile de prendre cette décision mais indispensable pour mon corps. Sept ans d’affilée en matinale, en ayant quatre enfants et en habitant à 100 bornes de la radio, j’étais trop sur le fil. La décision s’est imposée à moi, il le fallait même si c’était douloureux.

Vous avez également évoqué des ennuis de santé. Comment allez-vous aujourd’hui ?

Ça va, c’est gentil. Je prends soin de moi, même si finalement, je ne me suis pas beaucoup reposée [Elodie Gossuin enchaîne les journées de tournages d’Histoires de familles, ndlr] mais il y a des priorités et j’y fais attention.

Elodie Gossuin pourrait-elle succéder à Sylvie Tellier à la tête de Miss France ?

Sylvie Tellier serait sur le point de quitter la direction de la société Miss France. Auriez-vous aimé lui succéder ?

Pas du tout. Ça ne m’intéresse pas. Que certains puissent m’y imaginer, c’est valorisant mais ce n’est pas mon métier. Le travail qu’a fait Geneviève puis Sylvie, c’est un vrai don de soi. C’est très contraignant, il faut faire beaucoup de concessions. J’en ai conscience et je ne suis pas prête à les faire. Partir pendant des jours sans mes enfants, ne pas être là le soir et les mondanités, ce n’est pas ma vie. Et puis, je veux conserver ce conte de fées, je ne veux pas savoir ce qui se trame en coulisses.

Que pensez-vous du choix de Cindy Fabre, dont le nom circule depuis plusieurs semaines ?

Cindy, je la connais très bien et je l’adore. C’est une fille extraordinaire. Elle est très professionnelle et c’est une vraie bosseuse. En travaillant dans l’événementiel, elle maîtrise tout ça.

Les règles pour participer au concours évoluent. Avoir des enfants est-il compatible avec une année de règne ?

Pas du tout. On peut arguer que c’est bizarre venant de ma part alors que je bosse parfois comme une folle mais je peux faire le choix de ne pas travailler. Le planning de Miss France, ce n’est pas Miss France qui le décide. Pour l’avoir vécu, je bossais 7 jours sur 7 et en moyenne 16 heures par jour, et aux quatre coins de la France et du monde. Il faut qu’une maman ait conscience de ce que cela implique. Psychologiquement, ça doit être très douloureux. J’ai du mal à l’imaginer parce que je me dis que cela ne peut qu’être source de souffrance mais on est toutes différentes et certaines arriveront sans doute à trouver des concessions.

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