Ce samedi 9 juillet, Olivier Minne anime un nouveau numéro de Fort Boyard. L’animateur nous raconte les nouveautés de la saison et évoque des sujets d’utilité publique.
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Olivier Minne
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C’est un rendez-vous estival incontournable. Chaque année, l’été, France 2 dégaine le célèbre jeu Fort Boyard qui est présenté par Olivier Minne. L’animateur que l’on retrouve également aux commandes du jeu Tout le monde à son mot à dire a accepté de répondre à nos questions. S’il évoque la nouvelle saison du jeu du Père Fouras, il s’épanche sur des sujets bien plus graves comme le droit à la fin de vie.
Gala.fr : Vous êtes un peu notre rendez-vous estival. Vous passez le cap des 20 saisons à l’animation de l’émission.
Olivier Minne : C’est vrai que c’est une belle aventure !
Gala.fr : Cette année, dans Fort Boyard, il y a de nombreux clins d’oeil à l’histoire du jeu, ou à ses premières années.
Olivier Minne : En effet, il y a deux trois trucs très fondateurs de Fort Boyard que l’on peut retrouver. Après, chaque année, nous faisons des petites surprises aux téléspectateurs. Ainsi, cette saison, le Père Fouras retrouve sa vigie.
Gala.fr : Autre nouveauté qui a été très bien accueillie : les atouts du Père Fouras pour compliquer l’aventure des candidats. Candidats qui ciblent un peu plus le public jeune. En résumé, le Fort Boyard est plus que jamais en phase avec son temps !
Olivier Minne : C’est vrai qu’on essaye, et qu’on aimerait que ce soit le cas. Et si c’est votre sentiment, c’est que c’est bon signe. (Il rit)
Gala.fr : On vous parlait souvent des tigres, et cette année, ils ne sont plus là…
Olivier Minne : On ne m’ennuyait avec cette question les années précédentes, c’était peut-être plus la production qui était sollicitée, et c’est pour ça que je n’en parle pas.
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Gala.fr : Question pratique : ça fait bizarre de ne plus entendre les tigres pendant le tournage ?
Olivier Minne : C’est vrai qu’ils miaulaient quand même de temps en temps (Il rit).
Gala.fr : 20 ans dans Fort Boyard. Qu’est-ce qui fait selon que les gens vous adorent dans l’émission, si bien que vous y êtes désormais associé.
Olivier Minne : Je pense que les gens pensent surtout à Passe-Partout ou le Père Fouras, quand on pense à Fort Boyard. Après, oui, je suis très touché que les téléspectateurs m’acceptent dans ce programme, et je ne suis pas prêt d’en être blasé.
Gala.fr : Fort Boyard, c’est l’été. Donc, vous êtes aussi un peu synonyme d’été.
Olivier Minne : (Il rit) Fort Boyard sent la crème solaire, et c’est peut-être la seule émission qui a une odeur.
Gala.fr : Vous vivez aux Etats-Unis. Ca vous protège de la médiatisation et ce qui en découle ?
Olivier Minne : Je ne sais pas si ça me protège, mais quand on met de la distance avec Paris, forcément on a une façon d’appréhender les choses qui est différente. Je ne dis pas qu’on relativise davantage, mais ça me permet de ne pas être trop prisonnier de ce que ce métier peut engendrer comme pièges ou vanité.
Gala.fr : Vous défendez une association pour le droit à la fin de vie. Parlez-nous de ce combat.
Olivier Minne : Je me suis associé à ce combat il y a longtemps. On a beau faire pas mal de choses, en France, c’est encore compliqué de faire adopter la loi. C’est dommage, car ce n’est pas une loi qui retirerait quoi que ce soit à qui que ce soit, mais ça serait simplement une option proposée, mais nous sommes un pays plus conservateur qu’on ne le croit. Ca passera… ou pas. En fait, je ne suis pas sûr que ça passera, mais c’est pour moi un projet de loi humaniste, qui a une valeur beaucoup plus grande qu’on ne le pense. Regardez, en Belgique tout se passe très bien, sans aucun dérapage.
Gala.fr : Avez-vous tout de même l’impression d’être entendu ?
Olivier Minne : Je pense que les Français sont majoritairement pour.
Gala.fr : Donc le problème est politique.
Olivier Minne : Le gap avec les élus, car oui, je pense que les Français sont prêts à adopter cette loi.
Gala.fr : Et de plus en plus de personnalités en parlent, à l’instar de Françoise Hardy.
Olivier Minne : J’ai appris ça, et je trouve très bien qu’elle parle de ce sujet, et peut-être que ça permettra de faire bouger les choses.
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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