Un an après l’affaire du Sofitel, Anne Sinclair donnait de ses nouvelles. Dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France en août 2012, la journaliste se confiait sur sa séparation avec Dominique Strauss-Kahn annonçait quelques semaines plus tôt par un proche de l’homme politique.
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Cet été-là, tout le monde se demandait comment elle allait. Cet été-là, c’est un proche qui a fait la révélation tant attendue. Meurtrie par l’affaire du Sofitel depuis près d’un an, Anne Sinclair se confie dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France en août 2012. À la question « Comment va votre vie personnelle depuis votre séparation d’avec Dominique Strauss-Kahn ? », l’ancienne journaliste déclare alors : « J’ai bonne mine, j’ai pris des vacances, je retravaille durement, je suis à fond sur les élections américaines ». Une réponse qui en dit long sur sa relation avec son ex-mari, accusé d’agression sexuelle, de tentative de viol et de séquestration par Nafissatou Diallo, femme de chambre du Sofitel.
Avant d’assurer : « Je vais très bien, merci ». Évoquant l’emballement médiatique autour de l’affaire qui a coûté à DSK son poste de directeur général du FMI, ses ambitions en politique et son mariage, Anne Sinclair rappelle : « En France, la presse est libre, ô combien, l’édition est libre ô combien, le cinéma est libre, ô combien. Et moi je suis libre de mener ma vie comme je l’entends sans en rendre compte à quiconque. Mitterrand avait une très belle phrase : ‘N’offense pas qui veut’. Elle peut servir souvent ». Quelques semaines plus tôt, en juillet 2012, une source proche de Dominique Strauss Kahn confirmait sa séparation avec Anne Sinclair.
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Anne Sinclair décidée à « faire face » dans « la bagarre »
L’ancienne journaliste de 7 sur 7 s’est confiée sur leur séparation dans les colonnes du Parisien en mai 2021. « Quand on est dans une bagarre, on fait face. On ne détale pas au premier accroc, même si c’est plus qu’un premier accroc. Après, on se retourne et on se dit ouh là… Moi, j’ai décidé de tenir et lorsque je n’ai plus pu tenir, j’ai souhaité partir. Mais je ne voulais pas que cela se fasse en pleine tourmente. Au départ, dans cette histoire de New York, je n’avais pas de raison de ne pas croire ce que mon ex-mari disait et de trouver que tout cela était d’une grande violence ». Traquée et attendue jusque devant chez elle « par des grappes entières de journalistes soucieux de capter une image ou un son…« , elle raconte s’être sentie « un peu dévorée ».
« Ce n’est pas facile, surtout au sortir de la bagarre quand la loupe est sur vous, que l’on compte dans le monde 150 000 unes de journaux », s’est-elle souvenue. « Après, quand la vie est redevenue plus paisible, je suis redevenue une femme normale comme je l’ai toujours été. J’ai un compagnon avec lequel nous menons une vie heureuse sans faire les délices de la presse people« , a-t-elle ajouté. Désormais bien loin des frasques de DSK, elle a précisé la même année auprès du magazine ELLE : « Je veux que l’on comprenne que je ne savais rien des comportements de mon mari. Je sais que c’est très difficile à admettre ». Avant de concéder : « J’avoue que moi-même, si on me racontait cela, je ne le croirais pas, mais pourtant, c’est vrai ».
Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage
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