Dans l’émission « 24h Pujadas » sur LCI, le journaliste et expert en stratégie militaire, Pierre Servent, est revenu sur les propos tenus par Boris Johnson à propos de Vladimir Poutine et la réponse de ce dernier et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas tendre.
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Depuis plusieurs jours, une polémique est née à la suite des propos du Premier ministre anglais, Boris Johnson, prononcés lors du G7 en Allemagne fin juin. Les hauts responsables politiques avaient alors remis en cause l’image virile que le président russe s’efforce de renvoyer. Les moqueries avaient fusé : « On garde les vestes ? On les enlève ? Pouvons-nous nous déshabiller ? », avait ironisé Boris Johnson, comme le rapportait le Daily Mail. Des propos qui ont été rapportés à Vladimir Poutine qui a rétorqué.
Le 29 juin, le chef du Kremlin ironisait à son tour lors d’une conférence de presse : « Je ne sais pas s’ils voulaient se déshabiller jusqu’à la ceinture ou encore plus bas, mais de toute façon, cela aurait été un spectacle dégoûtant. » Le journaliste et expert en stratégie militaire, Pierre Servent, est revenu sur les propos de Vladimir Poutine dans l’émission 24h Pujadas : « Il y a quelque chose qui est souligné dans des documentaires faits sur Poutine depuis plusieurs années à partir d’analyses faites par des spécialistes du non-verbal, du comportement, de la gestuelle », explique-t-il, avant d’ajouter : « Ils ont analysé toutes les mises en scène de Poutine torse nu. (…) Ces analystes disent que c’est une stratégie qui consiste à exhiber le corps de l’homme fort et dans la tradition du KGB, ce sont ça les vrais hommes. »
« J’exhibe mon corps parce que je rassure le peuple »
Pierre Servent va plus loin en expliquant ce que veut dire Vladimir Poutine en s’exhibant ainsi : « J’exhibe mon corps parce que je rassure le peuple en disant : ‘voilà mon corps va faire rempart pour vous face aux problématiques du monde.’ »
Le journaliste précise sa pensée : « Derrière ces propos (de Vladimir Poutine, ndlr), il y a un sens et ça dit quelque chose de la Russie. Sur la vulgarité : ‘j’irais buter les Tchétchènes jusque dans les chiottes’, ça veut dire qu’il est resté ce qu’il était jeune : c’est une petite frappe, mais avec une grosse frappe nucléaire, ce qui pose un gros problème. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Alexei Nikolsky/TASS/Sipa USA/SIPA
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