Dans une position délicate depuis l’échec de son camp à obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron est plus que jamais vulnérable. Sur C dans l’air, ce jeudi 23 juin, Nathalie Saint-Cricq a relaté la drôle de réflexion d’un élu de l’opposition à propos du président.
A propos de
Emmanuel Macron
Suivre
Suivi
Personne ne l’épargne. Encore moins son opposition. Avec une majorité relative obtenue ce 19 juin à l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron se doit désormais de composer avec les camps adverses. Chose qu’il n’avait que rarement eu à faire lors de son premier quinquennat. Indéniablement déstabilisé par cette situation inédite, le président fait l’objet de moqueries que la journaliste Nathalie Saint-Cricq a rapportées sur le plateau de C dans l’air, ce jeudi 23 juin. “Il y avait un membre de l’opposition qui disait : ‘On va lui offrir un que sais-je sur le Parlement.’ C’est un peu vache mais c’est pas faux”, a admis la chef du service politique de France 2.
Avec cette Assemblée disparate, la coalition présidentielle Ensemble !, n’aura en effet d’autres choix que de consulter et de négocier avec ses rivaux politiques pour tenter de mener à terme les réformes souhaitées. Les deux premières forces d’opposition étant la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) et le Rassemblement national, entrés au Parlement avec 131 et 89 sièges. Une première pour la gauche comme pour l’extrême droite, qui n’avaient plus été aussi présents dans l’hémicycle depuis de nombreuses années.
>> PHOTOS – Emmanuel Macron : découvrez les femmes qui ont compté dans sa vie
Emmanuel Macron et sa dangereuse valse du compromis
Pour accorder ses violons à ceux de l’opposition, Emmanuel Macron a d’abord souhaité recevoir chaque chef de parti à l’Élysée pour discuter d’une potentielle “union nationale”. Quitte à proposer des compromis avec l’extrême droite. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette hypothèse a provoqué les fureurs de la gauche. Notamment du Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui s’est insurgé d’une telle proposition alors que le Rassemblement national n’a jamais eu autant de députés au Parlement.
“Comment peuvent-ils en être arrivés là ? Dans quelle dérive sont-ils entrés ? s’était-il interrogé sur France Info, en évoquant les propos d’Éric Dupont Moretti le soit du second tour des législatives. “Il y a quelque temps, ils expliquaient que [l’extrême droite] c’était l’anti-République”, a-t-il poursuivi. Sur Twitter, le socialiste de 53 ans n’avait pas non plus mâché ses mots. “Je suis proprement écœuré par tous ces gens de LR, LREM ou du MoDem, qui participent avec ardeur à la banalisation de l’extrême droite depuis quelques jours”, a-t-il écrit ce mercredi 22 juin.
Crédits photos : Capture d’écran / France 5 / C dans l’air
Autour de
Source: Lire L’Article Complet