Dans leur numéro à paraître ce jeudi 23 juin 2022, nos confrères de Society ont dévoilé le contenu de courriers envoyés par Rédoine Faïd au magazine. Le criminel y détaille notamment ses conditions particulières d’incarcération.
Rédoine Faïd est aussi connu pour ses multiples braquages que pour ses évasions spectaculaires de prison. La dernière avait saisi tout le pays. Le 1er juillet 2018, le criminel s’était échappé grâce à un commando armé déposé en hélicoptère dans la cour d’honneur du centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-Marne. Après trois mois de cavale, le célèbre braqueur avait été arrêté dans un appartement le 3 octobre 2018 à Creil (Oise), ville où il a grandi.
Aujourd’hui, Rédoine Faïd est à l’isolement à la prison de Fleury-Mérogis en région parisienne. Il y reçoit, une fois par mois au parloir, les visites de son « ami » Yazid Kherfi, ex-braqueur devenu médiateur. « Il est solide, il se lève tôt le matin, il me dit ‘moi je m’accroche je ne me suiciderai pas, je fais du sport, je m’entretiens, je lis beaucoup de livres’, de philosophie notamment« , raconte-t-il. « Je pense que lors de son procès, il va dire au juge qu’il était au parloir tranquille et puis on est venu le chercher« , indique Yazid Kherfi.
Dans leur numéro en kiosques ce jeudi 23 juin 2022, les journalistes de Society ont dévoilé le contenu de longs courriers que « le roi de la belle » leur a fait parvenir. Il y décrit son quotidien et le traitement particulier qui lui est réservé. « Rédoine Faid est un « DPS » (pour détenu particulièrement signalé) soumis en plus à la « gestion équipée et menottée », qui ne concerna pas tous les prisonniers isolés. Elle est décidée par le chef d’établissement« , expliquent nos confrères. Cette particularité est systématique depuis son évasion spectaculaire il y a presque quatre ans jour pour jour.
Le braqueur multirécidiviste décrit aussi des fouilles à nu qu’il qualifie de « moyen de rétorsion archaïque, médiéval« . Dans la prison où il était incarcéré il y a encore quelques mois, ces fouilles avaient lieu « une à deux fois par semaine ». Autre particularité : le parloir où la famille et les proches de Rédoine Faid lui rendent visite est équipé d’un Hygiaphone, une vitre rendant les contacts impossibles. « C’est comme être enterré vivant », décrit le détenu de 49 ans qui, compte tenu de ses actuelles condamnations ne peut pourrait pas sortir de prison avant septembre 2046.
T.C
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