Alors qu’elle publie Libertés sans expression aux éditions du Cherche Midi, Christine Kelly s’est confiée, au cours d’un entretien accordé à L’Opinion, paru ce mercredi 8 juin. La journaliste de CNews est notamment revenue sur son enfance et son éducation, « marquée par la spiritualité« .
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Christine Kelly
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Christine Kelly a décidé de se raconter. Dans un livre intitulé Libertés sans expression, dont la parution est prévue ce jeudi 9 juin aux éditions du Cherche Midi, l’ancienne collègue d’Éric Zemmour a raconté son parcours et a livré sa vision du journalisme. À l’occasion de cette actualité, l’intéressée a accordé une interview à nos confrères de L’Opinion ce mercredi 8 juin. Après avoir évoqué sa carrière, mais aussi les menaces de mort dont elle a fait l’objet, Christine Kelly est revenue sur l’éducation « stricte » qu’elle a reçue étant enfant. « C’était une éducation protestante, marquée par la spiritualité« , a-t-elle expliqué. Et d’ajouter : « C’est ce qui guide mon sens de l’écoute à l’antenne aujourd’hui, chaque jour. »
Baignant dans la religion depuis son plus jeune âge, la journaliste de CNews a d’ailleurs un rituel avant chaque prise d’antenne : « Je fais ma prière avant chaque émission« , a-t-elle révélé dans les pages de L’Opinion. Une confidence que Christine Kelly avait déjà faite, au cours d’un entretien accordé à Gala.fr, en avril dernier : « Je ne fais pas une émission sans prier avant l’antenne. La vie pour moi n’est pas que matérielle. C’est aussi se demander quel message tu veux porter. C’est spirituel« , a estimé celle qui est aux commandes de Face à l’info sur CNews.
Une enfance difficile… et violente
La vie de Christine Kelly n’a pas été un long fleuve tranquille. Si elle donne l’image d’une femme forte à l’antenne, la maman de Léa a des blessures profondes, qui remontent à l’enfance. L’ancienne membre du CSA a grandi dans un foyer où les coups pleuvaient. « J’ai été une enfant battue, mais j’ai aussi été séquestrée jusqu’à l’âge de mes 20 ans« , a-t-elle révélé, à Gala, en octobre 2020. Des années durant, elle a subi l’enfermement et l’humiliation : « Mes parents lisaient mon courrier avant de me le donner. Ils raccrochaient au nez de tous mes amis qui m’appelaient. Ils venaient me chercher à la fac, le planning de mes cours en main », s’est souvenue celle qui a fini par penser qu’il était « normal de vivre sous les coups ».
Pourtant, la journaliste a décidé de pardonner à ses parents : « Sans le pardon, impossible d’avancer dans la vie. Le pardon libère et permet de se construire. J’ai donc pardonné à ma mère à 20 ans, à mon père à 30 ans, quand ils ont reconnu le mal qu’ils m’ont fait », a confié celle qui a été « sa propre psy« . Si elle estime qu’elle « ne s’en est pas mal sortie« , la journaliste a conscience que le chemin est encore long : « Ça n’est pas terminé : se réparer, c’est le travail de toute une vie. »
Crédits photos : BEST IMAGE
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