Qui de Louise, Arnaud ou Sébastien va aller en finale de « Top Chef » ?

  • Ce mercredi, M6 diffuse le dix-septième épisode de Top Chef.
  • Arnaud, Louise et Sébastien sont les trois candidats qui s’affronteront pour décrocher leur place en finale.
  • Points forts, faiblesses, assiette marquante, on fait le bilan des forces en présence.

Toque, toque, toque ! Qui est là ? C’est la finale de Top Chef qui frappe dans la petite lucarne. Ce mercredi, M6 propose la demi-finale de son concours culinaire pour le dix-septième épisode de la saison. Ça commence à faire long mais les trois candidats encore en course ne vont pas baisser les bras au moment le plus important de leur parcours. Arnaud, Louise et Sébastien vont mutuellement se défier ce soir avec une épreuve qu’ils auront préparée. Qui va être déstabilisé par son propre jeu ? Quels seront les deux candidats qualifiés pour l’ultime étape de la saison à la fin de la soirée ? Tour d’horizon des forces en présence.

Arnaud, le créatif sensible

Et dire qu’il a failli être éliminé dès le premier épisode… Arnaud, c’est le petit rigolo qu’on n’avait pas forcément vu venir en début de saison. Avec son débit de vannes digne d’un stand-upper et sa relation très taquine avec son chef Glenn Viel, on aurait presque pu ne pas le prendre au sérieux mais le candidat a autant marqué la saison de Top Chef par son caractère jovial que par ses créations culinaires, en solo comme en brigade. N’oublions pas qu’il est le vainqueur de la guerre des restos aux côtés de Wilfried et Mickaël !

Après son ode à la saucisse, il y a eu comme un déclic chez Arnaud qui n’a pas arrêté de classer ses assiettes parmi les préférées des chefs invités. Gilles Goujon, Sébastien Vauxion, Mauro Colagreco ou encore Stéphanie Le Quellec ont tous qualifié le cuisinier belge dans la deuxième partie de son parcours. Sa maîtrise des goûts et son expérience (à 36 ans, il est le plus vieux des candidats du casting) couplées à quelques prises de risque en font un véritable prétendant au titre de vainqueur.

Dans le quatorzième épisode, Arnaud avait réussi à provoquer le coup de cœur des quatre membres du jury avec sa « tomate pas si simple » mais parmi ses plats les plus marquants, on retiendra sa soupe de parmesan et pain rassis. Parvenir à nous donner envie de manger du pain dur, c’est la mission difficile accomplie par le candidat. « Cette acidité, non mais c’est incroyable ! A chaque bouchée, je suis surpris. Je suis en train de voyager à travers plein de paysages », s’extasiait le chef italien triplement étoilé Massimo Bottura en neuvième semaine. Après des gagnants suisses dans Lego Masters, une victoire belge dans Top Chef ?

Louise, la force engagée

Au contraire d’Arnaud, on savait d’entrée de jeu que Louise avait toutes les cartes en mains pour aller loin dans l’aventure. Lorsque les jurés nous parlaient de participants aux profils « radicaux »​, ils pensaient notamment à la cheffe venue du Portugal, elle qui tend vers le zéro déchet tout en cuisinant la langue ou le foie. Elle l’a démontré une fois de plus avec son foie de lotte poêlé qui a épaté les inspecteurs du Guide Michelin en quarts de finale. Mais attention, si jamais elle se qualifie pour la finale, il faudra plaire au palais de 100 convives. Dans ces moments, mieux vaut être consensuel que trop original…

Avant d’en arriver là, encore faut-il que la candidate se qualifie au terme de la demi-finale. Si l’on fait le bilan de son parcours, elle semble être la mieux placée pour décrocher sa place, elle qui n’a connu qu’une seule dernière chance en quinze semaines de concours. Justement, sans ces moments de pression, Louise est-elle parée pour le rythme infernal qui l’attend ce mercredi ?

Grâce à son binôme avec Hélène Darroze, Louise s’est surpassée au fil des épreuves, jusqu’à proposer une vraie « dinguerie », il n’y a pas d’autre mot : la nappe comestible. Devant son assiette vide et sa table fleurie, le chef Mike Bagale est resté coi. « C’est un concept très ambitieux. Je n’ai jamais vu ça », a-t-il dit en dégustant un bouillon qui complétait « à merveille » les herbes de la nappe. Si l’on n’est pas sûr que ce soit le plat le plus appétissant de la saison, c’est sans nul doute le plus étonnant.

Sébastien, le boucher de la dernière chance

Il est passé sous les ordres de quasiment tous les chefs de brigade. Sébastien a démarré le concours sous l’œil bienveillant (et la poigne ferme) de Philippe Etchebest avant d’atterrir chez Paul Pairet le temps de deux épisodes puis chez Glenn Viel, qu’il a quitté pour réintégrer l’équipe de Paul Pairet. Un parcours cabossé qui ressemble un petit peu à son évolution dans la compétition.

Après des débuts très encourageants, le candidat venu du Nord a eu du mal à s’imposer dans les épreuves. Mais ces quelques hésitations ont largement été contrebalancées par ses exploits en dernière chance, où il a éliminé Ambroise, Thibaut, Lilian, Mickaël et Pascal. Son surnom de « boucher de la dernière chance » pourrait lui donner des ailes. Si c’est au pied du mur qu’il est le meilleur, Sébastien a toutes les chances de se qualifier pour la finale.

Il démarre même cette avant-dernière étape sous les meilleurs auspices. La semaine dernière, le compétiteur a totalement renversé Yannick Alléno avec son « iode de choc », une bouchée de mousse au chocolat et de langue d’oursin. « C’est énorme, c’est impressionnant. Je trouve cette bouchée d’une intelligence extraordinaire. On est au niveau d’un truc qui restera un souvenir », a décrit le chef qui a ajouté que ce plat pourrait être servi dans un restaurant 3 étoiles. Avant de figurer sur les pages du Guide Michelin, Sébastien va commencer par viser la finale de Top Chef.

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