Invitée dans la matinale de France Info ce mardi 7 juin, Marine Le Pen n’a pas hésité à tacler son ancien rival à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon au sujet de son ambition d’être nommé à Matignon.
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À moins de cinq jours du premier tour des législatives, Jean-Luc Mélenchon s’est attiré les foudres de ses anciens rivaux de l’élection présidentielle. L’ancien candidat Insoumis a en effet clamé haut et fort qu’il souhaitait être nommé Premier ministre en cas de victoire de NUPES, l’alliance formée par la gauche, sur la majorité. Après avoir été piqué par Emmanuel Macron, c’est au tour de Marine Le Pen d’attaquer l’homme politique de 70 ans sur son ambition. De passage sur le plateau de France Info ce mardi 7 juin, la représentante du Rassemblement National a en effet estimé que le projet de son ancien opposant est « ridicule » : « À la différence de Jean-Luc Mélenchon, j’ai le sens du ridicule », a-t-elle lancé à Marc Fauvelle, qui lui demandait pourquoi elle ne faisait pas campagne comme lui.
Intrigué par la réponse de son interlocutrice, le journaliste lui a demandé : « C’est ridicule de dire « Je vais gagner » ? ». « Oui c’est ridicule parce que ce n’est pas possible », lui a répondu Marine Le Pen. La fille de Jean-Marie Le Pen a ensuite reproché à Jean-Luc Mélenchon de mentir aux électeurs : « On ne ment pas aux gens. On ne peut pas raconter n’importe quoi. Ce n’est pas parce qu’Emmanuel Macron dit n’importe quoi aux gens que son opposition doit dire n’importe quoi. Donc Jean-Luc Mélenchon raconte absolument n’importe quoi. D’ailleurs dès le soir du premier tour, chacun s’apercevra qu’il y a en réalité zéro chances qu’il obtienne une majorité de députés à l’Assemblée nationale. »
Dans sa lancée à l’encontre de l’Insoumis, Marine Le Pen a ensuite appelé les téléspectateurs de France Info à voter pour les candidats du RN. « J’ai le sens de la franchise et de l’honnêteté qui est exigée par les électeurs », a-t-elle d’abord affirmé. Et de répéter : « Moi, ma méthode, c’est la franchise, la droiture et la loyauté à l’égard de mes électeurs. Je viens leur dire en revanche qu’on peut faire en sorte qu’Emmanuel Macron a une majorité relative. L’important, c’est qu’il n’ait pas les pleins pouvoirs. Et après, il faut que ce soit le Rassemblement National qui soit à la tête de l’opposition.«
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Emmanuel Macron casse l’ambition de Jean-Luc Mélenchon
S’il est vrai que NUPES obtient de bons scores dans les intentions de vote pour le premier tour des législatives, le rêve de Jean-Luc Mélenchon est encore loin de se réaliser. Vendredi 3 juin, Emmanuel Macron avait rappelé que rien ne le forcerait à le nommer Premier ministre en cas de victoire de l’alliance gauche à l’Assemblée. « Le président choisit la personne qu’il nomme Premier ministre en regardant le Parlement. Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président« , avait affirmé le président. Il avait lancé au passage une pique à son opposant, qui ne s’est pas présenté en personne aux prochaines élections : « Il est rare de gagner une élection à laquelle on ne se présente pas. »
Crédits photos : Capture d’écran France Info
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