Dans les colonnes du Parisien, lundi 30 mai, l’ancien voisin de cellule de Cédric Jubillar a assuré que le père de famille soupçonné d’avoir tué sa femme disparue depuis plus d’un an lui aurait confié avoir fait disparaître le corps de celle-ci après un accès de colère.
Marco, comme l’a surnommé Le Parisien, est l’ancien voisin de cellule de Cédric Jubillar à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses. Dans une première et unique interview accordée à nos confrères, lundi 30 mai, celui qui a été libéré depuis s’est livré sur les confidences que l’époux de l’infirmière disparue depuis décembre 2020 lui auraient faites lorsqu’ils étaient tous deux détenus. Ayant témoigné dans le cadre de cette affaire pour aider les enquêteurs afin que « les enfants de Delphine sachent un jour où est leur mère », il a raconté les aveux qu’il aurait récolté de la part de leur père.
L’artisan plaquiste, soupçonné d’avoir tué sa femme même s’il nie fermement les faits, est toujours considéré comme innocent, puisqu’aucun corps n’a été retrouvé. Pour sa part, Marco assure une tout autre version puisque Cédric Jubillar lui aurait notamment sorti une phrase « embarrassante », à savoir qu’il a « vrillé et [s’est] débarrassé d’elle », en parlant ainsi de l’infirmière que les enquêteurs cherchent en vain depuis plus d’un an. Lors de la confrontation des deux hommes, organisée le 12 mai dernier, l’ancien voisin de cellule du suspect numéro 1 dans cette affaire a déclaré pour sa défense : « J’ai peut-être dit ça, mais c’était de la rigolade. » Pas de quoi convaincre celui qui a eu le rôle de son confident : « Mais moi, j’étais présent quand il a prononcé ces mots et je peux dire qu’il ne rigolait pas du tout. »
Une mauvaise interprétation de leurs discussions ?
Marco, qui a dépeint le mari de Delphine Jubillar comme étant « un grand calculateur » a également affirmé que « Cédric n’a pas nié [lui] avoir parlé, mais [qu’]il a esquivé pas mal de questions » que les enquêteurs lui ont posées en disant que « c’est [lui] qui avai[t] mal interprété certains de ses propos ». L’ancien voisin de cellule du père de famille toujours incarcéré a aussi confié que lors d’une conversation, durant laquelle ils auraient parlé « d’une émission sur une autre affaire criminelle où il [était] question d’un couteau », l’artisan plaquiste a lancé, visiblement avec une certaine fierté : « Dans mon affaire, ils n’ont même pas retrouvé le couteau. »
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran BFMTV
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