Aurélie Filippetti accusée d’être une mère “violente” : un célèbre ex-compagnon condamné

Comme l’a rapporté Libération, le 25 mai dernier, Thomas Piketty, l’ex-compagnon d’Aurélie Filippetti, vient d’être condamné par la cour d’appel de Paris après avoir accusé l’ancienne ministre de violences à l’égard de ses filles.

L’histoire remonte au mois de novembre 2019. Alors que l’économiste Thomas Piketty participait à un débat à l’université de Toulouse, une étudiante lui avait parlé de la plainte déposée par son ex-compagne Aurélie Filippetti, dix ans plus tôt, pour des faits de violences conjugales. Lors de la conférence filmée, le directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) avait rejeté la faute sur l’ancienne députée de 48 ans.

Il avait donc parlé d’Aurélie Filippetti comme d’une « personne extrêmement violente vis-à-vis de [s]es filles ». « J’ai trois filles, qui étaient petites à l’époque », ajoutait-il pour situer les faits dont il l’accusait. Ni une ni deux, l’ex-ministre de la Culture de François Hollande avait répliqué en portant une nouvelle fois plainte contre Thomas Piketty, cette fois pour diffamation. Ça aura pris du temps, mais en cette fin de mois de mai, l’économiste a été condamné par la cour d’appel de Paris à verser un euro symbolique en guise de réparation du préjudice, comme l’ont rapporté nos confrères de Libération, le 25 mai dernier. Ce n’est pas tout puisqu’il a été sommé de lui rembourser ses frais de justice d’un montant de 3.500 euros.

Découvrez Aurélie Filippetti au Palais des Festivals, en 2013

Une nouvelle violence subie par Aurélie Filippetti

Fin avril dernier, lors de l’audience, la cour d’appel avait jugé les propos de Thomas Piketty comme étant bel et bien diffamatoires envers son ex-compagne. « Il ne se contente pas d’exprimer une opinion sur l’attitude de Mme Filippetti. Les propos lui imputent une action d’une extrême violence vis-à-vis de ses filles alors petites, en situant dans le temps les violences, leur degré et les victimes », a-t-elle estimé. Pour sa part, l’ancienne ministre avait déclaré que de voir l’économiste l’accuser de violences avait été « un grand choc, une violence inouïe », d’autant plus que les images avaient circulé sur les réseaux sociaux en 2019. Il s’agissait là pour elle d’une « nouvelle violence qu’il [lui] a infligée, dix ans après des épisodes de violences physiques et verbales récurrents », qui l’avaient poussée à le dénoncer auprès de la justice.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : VEEREN / BESTIMAGE

Autour de

Source: Lire L’Article Complet