Arnaques ! (M6) : Julien Courbet explique pourquoi l’émission est programmée le samedi

À l’antenne avec Ça peut vous arriver tous les jours de la semaine sur M6 à 10 h 05, l’animateur présente, en plus de Capital, un deuxième numéro de son magazine Arnaques ! le samedi 28 mai à 21 h 10 sur M6.

L’argent, la maison, la voiture : pourquoi avoir choisi ces thématiques pour Arnaques ! ?

JULIEN COURBET : Parce que ce sont les arnaques les plus répandues. L’avantage avec Ça peut vous arriver (sur RTL et M6), c’est que ça me sert de laboratoire pour voir ce qu’il se passe. Par exemple, il y a de plus en plus de problèmes avec les comptes bancaires. Des hackers arrivent à entrer dans les comptes comme dans un moulin ! Et c’est ce qu’on montre dans Arnaques ! On remonte des filières. Cette émission, c’est un peu le Capital de l’arnaque.

Pourquoi M6 a-t-il choisi de programmer ce magazine un samedi soir ?

Cette émission est considérée comme un unitaire. Elle est programmée entre deux salves de séries ou d’émissions, comme L’amour est dans le pré, Top Chef, etc. Le samedi soir, M6 n’a pas trouvé la parade par rapport à la concurrence, entre les variétés et les séries des autres chaînes. La chaîne a sûrement un public pour ce genre de programme le samedi. L’été dernier, on était programmé un mardi…

Qu’en est-il des audiences de Ça peut vous arriver, votre quotidienne, entre 10 h 05 et 12 h 45 sur M6 ?

Nous avons doublé l’audience de la case, qui diffusait auparavant la série Desperate Housewives.La concurrence est rude. Jean-Luc Reichmann est là depuis vingt ans. Le jeu de Nagui, maintenant avec Laurence Boccolini, est présent depuis longtemps aussi. Cette émission demande beaucoup d’énergie. Je suis à l’antenne pendant trois heures ! C’est un vrai travail de sportif… Mais je n’ai pas vraiment le corps d’un sportif !

Quel bilan tirez-vous d’Appel à témoins, cette émission événementielle qui devait aider à résoudre des affaires criminelles ?

Ça va s’arrêter. Le parti pris était de la faire avec la police et la gendarmerie. On demandait aux téléspectateurs d’appeler pour faire avancer une enquête. On voyait les appels arriver mais personne en plateau n’avait le droit de dire quelle était la teneur de ces appels. Il y avait donc une frustration !

Quelles seraient maintenant vos envies professionnelles ?

J’en ai, mais pour les réaliser, il faudrait que je sois sous respirateur artificiel ! Mes semaines sont bien chargées. J’aimerais bien animer un talk-show, recevoir des gens… Mais aujourd’hui je m’éclate. Je me suis battu pour avoir une émission en direct, et je ne boude pas mon plaisir !

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