Bioderma : découvrez l’histoire d’une success story à la française

Alors que Bioderma fête les 25 ans de son produit phare, Créaline H2O, Jean-Noël Thorel, l’inventeur de l’eau micellaire, revient sur les raisons de son succès mondial.

« J’ai une parfaite humilité concernant mon activité : inventer demande une connexion avec des chercheurs et des découvreurs, c’est aussi leur donner envie de nous aider à inventer. Voilà ma recette. » C’est ainsi que Jean-Noël Thorel, fondateur du groupe NAOS, qui a fait de l’écobiologie une philosophie commune à toutes ses marques, explique simplement son formidable succès. Tout a commencé dans les années 1970, l’homme est alors pharmacien, mais pas que. Il est à la fois pionnier et passionné par la biologie et la dermatologie. il met alors au point des brevets et élabore la philosophie BIODERMA, toujours d’actualité : la biologie au service de la dermatologie. Une approche totalement différente de la dermocosmétique d’alors qui pose donc les fondations de la philosophie de Bioderma, l’écobiologie au service de la dermatologie. Mais Jean-Noêl Thorel ne s’arrête pas là : dans la même logique, il crée l’Institut Esthederm, l’écobiologie au service de l’esthétique, et État Pur, l’écobiologie au service du soin personnalisé.

Premier succès

Jean-Noël Thorel créé d’abord le shampoing Nodé, en 1977, première innovation puisque pour la première fois, un shampoing plus doux et plus tolérant nettoie le cheveu sans l’agresser. Puis la gamme s’étend, en concertation avec des dermatologues, avec toujours en toile de fond l’étude de la peau et l’objectif de mieux la comprendre pour, non pas seulement soigner ses symptômes, mais réactiver ses ressources naturelles pour l’aider à résister et à rétablir son fonctionnement normal. « La façon de penser les produits nous a amené à la création de Créaline H2O, cette eau démaquillante et nettoyante qui s’inscrit dans le droit fil de notre shampoing Nodé », poursuit Jean-Noël Thorel. Nous sommes en 1995 et c’est une petite révolution dans le monde des cosmétiques : la nouvelle technologie des micelles employée permet de capter les salissures et de remettre la peau à l’état normal pour qu’elle ne réagisse pas, sans détruire le microbiome ni sa capacité d’auto-défense par rapport à l’environnement, le tout en un seul geste : le démaquillage devient alors plus simple et plus efficace qu’avec un lait ou un lotion. L’eau micellaire est née.

Une entreprise dédiée à la recherche

NAOS emploie aujourd’hui plus de 2 500 collaborateurs à travers le monde et connaît une croissance de son chiffre d’affaires de près de 20 % par an depuis 5 ans. Tous les produits sont développés et fabriqués à Aix-en-Provence. L’entreprise collabore avec des instituts de recherche, notamment l’INSERM et le CNRS, et a conclu un partenariat privilégié avec le Pr Miroslav Radman, fondateur du Mediterranean Institute for Life Sciences (MEDILS). Un des axes de recherche du MEDILS vise à empêcher la carbonylation des protéines qui se forment sous l’action des radicaux libres oxygénés au cours du vieillissement et qui s’accumulent par diminution de l’activité du protéasome. D’autres études portent sur le microbiome afin d’amener la peau à être plus résistante. Plutôt que de traiter la peau, mieux vaut lui apprendre à vivre… Telle est la devise de Jean-Noël Thorel.

L’avenir de NAOS

Bioderma a été le pionnier dans l’utilisation des filtres minéraux et la bioprotection cellulaire. Les autres innovations marquantes ont été le shampooing Nodé et Créaline H2O, la première eau micellaire toujours n° 1 du marché. Mais au-delà de ses marques, l’ambition de Jean-Noël Thorel est que NAOS devienne, à travers la constitution d’une Fondation, une entreprise pérenne dans le respect de ses valeurs et de sa raison d’être.

Crédits photos : NAOS

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