Léa Seydoux assiste à la 75e édition du Festival de Cannes pour présenter Les crimes du futur et Un beau matin. À cette occasion, l’actrice a accordé une interview au Parisien vendredi 20 mai 2022. Elle y évoque notamment son hypersensibilité, et se confie sur son fils George.
- Léa Seydoux
Après avoir manqué la dernière édition, Léa Seydoux est de retour au Festival de Cannes pour la 75e édition. Avant Les crimes du futur, de David Cronenberg en compétition lundi 23 mai 2022, était projeté, vendredi 20 mai, Un beau matin, réalisé par la Française Mia Hansen-Løve à la Quinzaine des réalisateurs. Léa Seydoux est présente dans les deux films. À cette occasion, l’actrice de 36 ans a accordé une interview au journal Le Parisien, le jour de la projection. Alors que le journaliste lui fait remarquer qu’il s’agit de son 14e film présenté à Cannes, Léa Seydoux se contente de rappeler que « parfois, c’était des petits rôles ». L’occasion pour l’actrice d’évoquer Sandra, son personnage dans Un beau matin. Dans cette nouvelle histoire, elle s’occupe de son père gravement malade et tombe amoureuse d’un homme marié. « C’est vrai, je suis plutôt assez expressive », démarre-t-elle. Un point commun qu’elle partage avec son fils, George Meyer, 5 ans. « Mon fils est pareil, depuis qu’il est tout petit. Il a une façon de vivre les émotions très intenses. Quand il pleure, on dirait que le monde va s’effondrer. Moi aussi, je suis très submergée », raconte Léa Seydoux, qui avait déjà évoqué son rôle de maman.
Un handicap à l’école
Derrière sa carrure d’actrice, Léa Seydoux, qui a récemment évoqué la disparition de Gaspard Ulliel, se livre sur un mal-être. « J’ai une hypersensibilité. Dans la vie de tous les jours, cela peut être un handicap », raconte l’actrice. Une hypersensibilité qu’elle peut alors dissiper sur un plateau de tournage. « J’ai heureusement trouvé un métier dans lequel je peux l’exprimer. J’en ai fait une force. À l’école, j’avais du mal, quand il fallait passer un oral, par exemple », se remémore-t-elle. L’occasion pour celle qui a joué le rôle de Madeline Swann à deux reprises dans la saga James Bond, avec Daniel Craig, de revenir sur la période où elle était écolière. « Dès qu’on n’est pas totalement conforme au système, on est très vite marginalisé. Je l’ai été à l’école dans un système où je ne trouvais aucun épanouissement. Ce métier me permet de sublimer mon inadaptabilité. Pour moi, c’est vital », explique-t-elle. La 75e édition du Festival de Cannes prendra fin le samedi 28 mai 2022.
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