Invitée de l’émission « Il n’y a pas qu’une vie dans la vie », diffusée sur Europe 1 ce samedi 14 mai, Sophie Tapie est revenue sur son enfance « secouée ». Pourtant, la fille de Bernard Tapie a confié qu’elle ne la réécrirait pour rien au monde.
Tout au long de sa vie, Sophie Tapie a eu à porter le poids du nom de son père. Dès l’enfance, la chanteuse de 34 ans a souffert de nombreuses situations. Cette dernière a évoqué sa jeunesse, qu’elle a qualifiée de « secouée » au micro d’Europe 1 lors de l’émission Il n’y a pas qu’une vie dans la vie, ce samedi 14 mai. Isabelle Morizet a introduit le sujet en évoquant : « Tous les souvenirs que vous avez, à partir de l’âge de 7 ans, sont ceux d’un père qui part en guerre contre l’État, qui sert en guerre contre la justice. Des guerres terribles, sans fin. J’imagine qu’on ne grandit pas comme les autres enfants dans un contexte pareil. » Ce à quoi Sophie Tapie a répondu : « Je pense qu’être un peu secouée dès l’enfance, ça forge pour un avenir plus facile. »
Pourtant, même si ses « souvenirs commencent quand c’est moins fun« , l’artiste est fière de son parcours et de son éducation. « Très honnêtement, je pense que s’il fallait réécrire mon histoire, je la réécrirais exactement de la même manière », a-t-elle déclaré sur les antennes d’Europe 1. Consciente de son enfance très spéciale, la fille de Bernard Tapie a pris beaucoup de recul sur la situation. « Je le vois autour de moi, les gens qui n’ont pas vécu de drames, qui n’ont pas vécu de choses relativement compliquées dans leur vie, avant l’âge de 30 ans, ont beaucoup plus de mal à se remettre que des gens qui ont vécu des traumatismes, plus tôt, dans l’enfance », a-t-elle poursuivi.
Sophie Tapie a été victime de harcèlement scolaire
Malheureusement, ce ne sont pas les seules épreuves traversées par la chanteuse. Sophie Tapie a été victime de « harcèlement à l’école ». « Quand je suis revenue de Marseille et que j’ai recommencé à être scolarisée à Paris, j’ai vécu du harcèlement à l’école, verbal, physique », s’est-elle remémoré sur le plateau de La Maison des maternelles, émission diffusée le jeudi 12 mai sur France 2. « C’était toujours par rapport à mon père », a-t-elle complété, avant de conclure : « Rétrospectivement, je ne leur en veux pas, parce que ce n’est jamais la faute des enfants, c’est la bêtise des parents. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Norbert Scanella / Panoramic / Bestimage
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