Qui a dit que la mode était futile ? Dans la deuxième saison de la série HPI, diffusée dès ce jeudi 12 mai sur TF1, Audrey Fleurot continue de flirter habilement entre le sexy outrancier et la panoplie de super-héroïne. À travers le personnage de Morgane Alvaro, l’actrice offre une vision décomplexée de la liberté féminine et maternelle.
Elle est de retour ! Dès ce jeudi 12 mai, Morgane Alvaro, jouée par Audrey Fleurot, reprend du service sur TF1 dans la deuxième saison de HPI. Femme de ménage à haut potentiel, elle continue de mener l’enquête avec Mehdi Nebbou alias Adam Karabakh. Pétillante et piquante, la mère de famille de trois enfants a gardé ses talons aiguilles, ses minijupes et ses chouchous de toutes les couleurs. Plus qu’une allure délurée, son style se veut être celui d’une femme libre et assumée, qui ne cache pas ses formes et ose se faire remarquer. Drôle et intelligente, Audrey Fleurot incarne un personnage féministe qui n’a que faire du qu’en-dira-t-on. « Aujourd’hui, une femme aussi libre avec des décolletés comme ça, qui a trois mômes, célibataire… Et qui n’en a rien à foutre du jugement des autres… Il faut s’appeler Audrey Fleurot pour faire ça », s’amuse Bruno Sanches, qui incarne le policier Gilles Vandraud dans la série, devant les caméras de l’émission 50min Inside, ce samedi 7 mai.
Son personnage, Audrey Fleurot l’a façonné pour en faire « une super-héroïne, une mère de famille de trois enfants, célibataire, femme de ménage ». Alors pour sa « panoplie Morganesque », rien n’a été laissé au hasard. « Dès le début, on s’est dit qu’avec un personnage comme celui-ci, il fallait créer un costume. Parfois, sur les séries, les tenues peuvent être passe-partout. Là, il y avait un vrai enjeu, qui a donné lieu à de nombreuses discussions entre la créatrice de la série, Alice Chegaray-Breugnot, Audrey, Nadia Chmilewsky, la chef costumière qui la suit depuis de nombreuses séries, et la chaîne, qui s’est énormément impliquée dans ce domaine », a expliqué à Gala, Anthony Lancret, coproducteur de la série qui a réuni près de 10 millions de téléspectateurs par épisode pour la première saison.
> Découvrez les looks d’Audrey Fleurot dans la série HPI
Audrey Fleurot dans HPI : mix de Julia Roberts dans Erin Brockovich et Pretty Woman
Créer le style de Morgane Alvaro a demandé un certain sens du détail pour choisir les bonnes couleurs et les bons accessoires. Un parfait équilibre de symboles et de mauvais goût pour un résultat tape à l’oeil. Audrey Fleurot compare Morgane à un personnage de BD. Désireuse de se défaire de l’image un peu froide qu’elle dégage dans certaines séries, et notamment dans Engrenages, la comédienne a rapidement opté pour la frange longue comme marque de fabrique de la femme de ménage à haut potentiel. Pour le reste, elle s’est plongée dans les diverses idées et inspirations de l’équipe.
Dans le moodboard de Morgane, il y a du Julia Roberts version Erin Brockovich, bien sûr, mais aussi Pretty Woman, pour la touche too much, mais candide, avec son ensemble mini-débardeur-cuissardes en skaï quand elle débarque dans les boutiques de Rodeo Drive. « Morgane est un peu comme ces enfants qui veulent aller au restaurant en costume de princesse ou de Spiderman sans voir où est le problème”, explique Anthony Lancret.
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Audrey Fleurot dans HPI : un look chiné en ligne pour coller à une réalité sociétale
Sous le personnage excentrique de Morgane affleure aussi la réalité de bon nombre de femmes françaises, celle de mères célibataires pas forcément enclines à faire les boutiques et à shopper les dernières tendances mode. Alors, pour crédibiliser le personnage, l’équipe a trouvé le dressing de Morgane en ligne, comme elle l’aurait fait si elle existait. « L’idée c’était d’avoir des choses patinées, déjà portées. Audrey Fleurot s’est beaucoup pris au jeu. Dans le second bloc de tournage (de la première saison, les premiers épisodes ont été tournés pré-confinement, les quatre derniers ensuite, ndlr), elle avait beaucoup chiné dans l’intervalle sur Internet. Encore aujourd’hui, elle n’arrête pas de repérer ce qu’elle appelle des ‘fringues morganesques’, celles d’une mère de famille qui ne veut pas sacrifier son look, mais ne peut pas forcément s’acheter des choses très chères ».
Parmi les inspirations avouées de l’équipe, on trouve également le personnage de la mère dans le film Mommy, de Xavier Dolan. D’où le collier « Morgane » qu’Audrey Fleurot porte autour du coup, et les créoles qui sont un clin d’oeil à ce personnage puissant, empreint de liberté et d’amour maternel.
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Audrey Fleurot dans HPI : un personnage féministe très fort, auquel on s’identifie
Pour la saison 2 de HPI, Morgane est toujours une femme forte, indépendante, qui assume ses formes, sa féminité et son look tout en menant sa vie de famille de front et explorant les scènes de crime. Car s’il est bien un vecteur qui permette de faire passer des messages sociétaux à un public transgénérationnel, c’est les séries telles que celle-ci, visionnées en famille par la fameuse ménagère, mais aussi la jeune génération trop longtemps biberonnée aux personnages féminins de second plan ou à la sexualité mise en avant à des fins purement esthétiques (et gratuites).
« Dans le personnage de Morgane, il y a un côté très assumé, qui raconte qu’on n’a pas à se cacher ni à cacher ses formes, sans le côté vulgaire, racoleur. Morgane ne s’habille pas sexy pour plaire, mais parce qu’elle s’assume et adore ça. On veut continuer de porter ce personnage féministe, très fort, qui a probablement joué dans l’identification du téléspectateur. Elle est la copine ou la mère qu’on aimerait avoir”. Celle qui, en essayant une robe stricte dans une boutique chic (comme dans l’épisode 7, de la première saison), s’exclame avec une candeur réjouissante : « Une robe à 200 balles qui n’a même pas un strass ou un truc qui en jette, franchement, à quoi ça sert de mettre autant de fric si ça se voit pas ? ». Ce n’est pas pour rien que cette nouvelle saison s’ouvre sur une séance shopping… toute en excentricités !
Crédits photos : François Roelants / Itineraire production / Septembre production / TF1
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